En fin de matinée, une équipe d'une dizaine d'ouvriers était par exemple en train de travailler autour d'un pont en construction à Saint-Germain-des-Prés (sud-ouest) et des pelleteuses remodelaient des fossés sur d'autres points du tracé.
De nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS circulaient sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l'autoroute en construction ou étaient positionnés sur certains sites, où les engins de chantier stationnés étaient plus nombreux que quelques jours auparavant, selon les constatations de l'AFP.
Une reprise du chantier autorisée
Le 28 mai, la cour administrative d'appel de Toulouse a autorisé une reprise du chantier, interrompu par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l'autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d'autoroute entre Toulouse et Castres.
Dans la foulée de la décision des juges d'appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu'elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.
Contacté par l'AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine une reprise effective depuis le 17 juin mais qui se fait progressivement. "Ça redémarre avec les mesures d'aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l'assainissement", a-t-on ainsi expliqué au ministère.
Avec AFP.