En un an, près de 35 000 euros ont déjà été reversés à des associations.
© canB
INFO PARTENAIRE

Et si vous changiez le monde avec votre carte bancaire ?

Selon Oxfam, notre compte courant et notre épargne seraient les premiers facteurs d’impact à l’échelle individuelle : l’empreinte carbone d’un Français serait divisée par deux s’il utilisait de manière plus vertueuse son argent.

Alors que les grands groupes bancaires français sont responsables de l’émission de 3,3 milliards de tonnes de CO2 (soit huit fois les émissions de la France tout entière) et seulement depuis 2021, existe-t-il vraiment des banques éthiques ? ID a rencontré Frédéric Schrapp, fondateur de canB. 

Changer le monde par la finance, c’est une conviction ? 

C’est même une intime conviction : il s’agit de l’outil le plus puissant pour faire bouger les lignes et répondre aux problèmes sociaux et environnementaux. Nous rentrons dans un schéma où le fonctionnement traditionnel des banques qui viennent soutenir des projets destructeurs pour la planète et pour les hommes n’est plus tenable. Par exemple, juste dans le domaine de l’énergie, les chiffres du secteur sont vertigineux : pas moins de 400 milliards de dollars ont été alloués aux projets concernant le pétrole et le gaz par les plus grands groupes bancaires sur les cinq dernières années selon les calculs de l’association britannique ShareAction

A quel moment l’idée est-elle venue ? 

Durant les quatorze années passées comme entrepreneur dans le photovoltaïque, mon ambition de lutter contre le réchauffement climatique s’est toujours renforcée. En 2018, la révolution réglementaire de la fintech était en cours, mais les changements en faveur du bien commun restaient encore trop timides à mon goût. 

Cette frustration a été encore plus forte quand j’ai constaté qu’elle était partagée : 70% des gens aimeraient que leur argent ait un impact tandis que seulement 24% pensent que les banques traditionnelles jouent le jeu. C’est à ce moment que j’ai décidé de lancer canB, avec l’intention de réinventer la banque pour la rendre plus vertueuse. 

En quoi le fonctionnement de votre banque présente-t-il une innovation dans le secteur ? 

Nous avons lancé canB en 2021 avec la profonde volonté d’aller à contre-courant du fonctionnement traditionnel du secteur, pour construire une grande banque éthique en introduisant un effet positif pour chaque euro payé, chaque euro déposé et chaque euro prêté. canB, c’est un véritable compte bancaire, avec des dépôts garantis jusqu’à 100.000€,  et une carte Visa qui marche partout dans le monde mais qui le change de manière positive. Notre service (compte courant et carte bleue) coûte 6 euros par mois pour nous permettre de financer la structure. 

En ouvrant un compte chez nous, chaque paiement avec sa carte bancaire se transforme en bonne action et contribue à financer des associations d’intérêt général qui œuvrent pour un monde meilleur. A terme, l’idée est aussi d’utiliser à bon escient nos métiers de banque qui vont permettre d’identifier des opportunités en amont et financer nos propres projets à impact.

Un peu de concret : on cumule combien par achat ? 

Chaque transaction par carte, peu importe le montant, génère un giveback de 0,15% (sur le principe du cashback), destiné à alimenter la cagnotte de dons personnelle du titulaire de la carte. De plus nous travaillons avec des commerçants partenaires qui offrent un giveback supplémentaire et instantané : par exemple, l’enseigne Franprix rembourse 0,50% de chaque paiement en caisse et Freenow (une enseigne VTC engagée dans la neutralité carbone) reverse 1 euro de giveback par course quel que soit le montant de la course. 

Les sommes ainsi récoltées apparaissent chaque mois sur le compte du client, qu’il peut consulter dans l’appli mobile canB. Nous nous engageons à reverser au minimum 1 euro par mois directement dans sa cagnotte du titulaire, qu’il ait ou non fait des dépenses avec sa carte. Celui-ci peut ensuite choisir les associations partenaires auxquelles il souhaite donner cet argent solidaire, dans l’environnement, la santé, l‘enfance, l’insertion, l’humanitaire…

Comment sont choisies les associations auxquelles il est possible de donner ?  

Nous travaillons actuellement avec 34 associations partenaires, renommées et actives sur tous les défis autour du bien commun : l’environnement évidemment mais aussi la santé, l’éducation, l’insertion, l’humanitaire, le patrimoine…! En matière de solidarité, les thématiques qui préoccupent les français sont multiples. Ainsi, la santé et la recherche médicale restent en tête des causes pour lesquelles les Français souhaitent donner (32%), devant l’aide aux personnes démunies et les situations d’urgence (à égalité à 27%), la défense des animaux (20%) et l’enfance, la jeunesse et l’éducation (17%, en 3ème position à 37% pour les hauts revenus).

Ce qui fait vraiment notre différence, c’est de laisser le choix à nos clients de soutenir la ou les causes de leur choix, sans plafond, en toute transparence et instantanéité. En moyenne les gens aiment soutenir trois causes et nous donnons le pouvoir à nos clients de le faire avec toutes celles qui servent l’intérêt général : de la Fondation du Patrimoine à Enfants du Mékong, en passant par la Fondation de la Recherche Médicale ou France Nature Environnement

Qu’est ce que cela représente aujourd’hui en termes d’impact ? 

Depuis un an, 26 000 personnes se sont inscrites et ont rejoint la communauté canB. Parmi elles, 3 000 ont ouvert un compte bancaire. Nous espérons arriver à 12 000 comptes actifs ouverts d’ici un an, puis 50 000 comptes dans trois ans. Au total, cela représente déjà près de 35 000 euros reversés à nos associations partenaires. Si tous les Français utilisaient une carte canB, les associations françaises d’intérêt général auraient deux fois plus de moyens !

Nous sommes aussi en pleine construction d’un livret d’épargne pour convertir chaque euro qui dort en un euro utile dès maintenant. C’est aussi une attente forte de nos clients :  8% des Français attendent de leur banque qu'elle propose un produit d'épargne socialement responsable et solidaire (3% considèrent que c'est le principal critère de leur "banque idéale").

En partenariat canB. Propos recueillis le 11 juillet 2022. 

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