De plus en plus de produits décrits comme "durables" voient le jour. Afin de choisir le fonds correspondant à ses valeurs, l’épargnant peut s’appuyer sur différentes balises.
À commencer par les labels, comme le souligne Maëlle Caravaca, conseillère en investissement : "le plus connu est le label ISR, mais on a aussi le label Greenfin ou le label Finansol. Cela dépend vraiment de la direction vers laquelle le client veut pousser son engagement."
Le risque de greenwashing
Le choix des thématiques et des secteurs d’activité sont également des facteurs à prendre en compte, rappelle Maëlle Caravaca. "L’épargne est un gros levier de transformation pour façonner l’économie dans laquelle on a envie de vivre. Il est donc important de savoir où flécher son argent pour financer les activités qui vont être véritablement utiles socialement et sur le plan environnemental".
Dans "ce flot d’informations", il faut également être attentif au risque de greenwashing rappelle la conseillère en investissement : "Sur les 18 derniers mois, il y vraiment une course à la labellisation où beaucoup de sociétés de gestion se sont dit que ça allait être une opportunité de verdir leur gamme de fonds pour attirer une clientèle plus jeune qui va être très sensible aux enjeux du développement durable."
La RSE nécessite "une approche globale qui intègre le territoire, l’humain et la nature" (Engie)
