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En bref

L'intégration ESG renforcée par la crise sanitaire

Les critères sociaux en particulier sont désormais considérés comme "très importants" par 70 % des répondants, soit 20 points de plus qu'avant la crise, selon une étude BNP Paribas Asset Management en collaboration avec l’institut Greenwich Associates.

Les critères ESG sont sortis renforcés de la crise. Selon une étude de BNPP AM en collaboration avec l’institut Greenwich Associates, 81 % des investisseurs interrogés prennent ainsi désormais en compte des facteurs environnementaux, sociaux ou de gouvernance dans leurs décisions d’investissement, "quand 16 % affirment en avoir l’intention à l’avenir". Un impact positif sur la société et l'environnement (pour 80 % d'entre eux), la réduction du risque (58 %) et l'attente des parties prenantes (47 %) apparaissent au premier rang des raisons motivant cette dynamique. 

Si dans l'ensemble l'importance de ces trois facteurs a augmenté, avec près d'un quart des sondés déclarant "que les critères ESG sont devenus 'davantage prioritaires/plus importants' à la suite de la crise", le pilier social s'est particulièrement démarqué. Ainsi il sont désormais 70 % des sondés à estimer les critères sociaux comme "extrêmement/très importants", soit une croissance de 20 points depuis le début de la crise liée au Covid-19. Cette tendance est encore plus marquée dans l'Hexagone, où 92 % des répondants considèrent ces enjeux comme importants, en progression de 59 points sur la même période. 

"La crise du Covid-19 a clairement provoqué l’émergence des considérations sociales dans les prises de décision en matière d'investissement, a réagi Frédéric Janbon, directeur général de BNPP AM. Leur impact critique et positif sur la création de valeur à long terme est désormais largement reconnu. La crise a également mis en évidence la corrélation entre la façon dont les entreprises abordent les questions sociales, telles que le traitement des collaborateurs ou la lutte contre les inégalités, et leurs stratégies de développement durable".

"Impact positif des critères sociaux"

"L'attention croissante portée aux questions sociales marque un changement de paradigme majeur", commente la société de gestion, et s'explique en particulier par l'impact positif potentiel de la prise en compte du critère 'S' sur les performances et la gestion du risque. Ainsi, au global, ils sont 79 % des répondants à être convaincus de cette corrélation, quand cette proportion monte même jusqu'à 92 % en France. Les conditions de travail (38 %), l’exclusion des investissements dans les secteurs nuisibles (31 %) la gestion des ressources humaines (23 %) et l'égalité des genres (22 %) figurent parmi les thématiques et approches les plus plébiscitées par les investisseurs. 

Malgré cette dynamique, l'étude identifie toutefois deux freins principaux à la généralisation des investissements tenant compte des critères sociaux : "le manque d'indicateurs établis/standardisés pour 42 % et le manque de clarté sur ce que comprend l'investissement socialement responsable pour 31 %." Point positif : la majorité des investisseurs "prévoient d'accroître de manière significative l'utilisation d’indicateurs sociaux dans leur approche d’investissement".

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