Le Parlement européen et la présidence roumaine du Conseil sont parvenus à un accord sur le création d'indices de référence "bas carbone".
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En bref

Le Parlement européen parvient à un accord sur les indices de référence "bas carbone"

Cet accord prévoit la création de deux nouvelles catégories d'indices de référence : des indices de transition climatique et des indices alignés avec l'Accord de Paris.        

C'est une nouvelle avancée européenne en matière de finance durable. Le 25 février 2019, la présidence roumaine du Conseil et le Parlement européen ont conclu d'un accord sur une proposition visant à créer des indices de référence "bas carbone", ayant pour objectif de mieux informer sur l’empreinte carbone des portefeuilles d’investissement. Plus concrètement, la proposition prévoit la création de deux types d'indices de référence : des indices dits "Transition climatique", chargés de proposer une alternative "bas carbone" aux indices de référence standards, et des indices dits "Accord de Paris", qui sélectionneront uniquement les entreprises respectant les objectifs fixés par l'Accord de Paris sur le climat. La Commission européenne a salué cet accord dans un communiqué, en précisant que cette réglementation est "nécessaire pour stimuler l’investissement dans les actifs et les projets durables".

Le texte prévoit également l’obligation pour tous les indices de référence de communiquer sur la manière dont les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont pris en compte dans leur stratégie d’investissement. "La transition vers une économie durable et sobre en carbone nous impose de repenser la manière dont nous faisons des affaires et où nous investissons notre argent. L'accord de ce jour permettra aux investisseurs de choisir plus aisément des projets, des infrastructures et des technologies soucieux des questions climatiques, de manière à réorienter les flux de capitaux vers les actifs verts", a déclaré à cette occasion Eugen Teodorovici, le ministre des Finances de la Roumanie. Pour entrer en vigueur, la proposition doit désormais être adoptée par le Conseil des ministres et le Parlement européen.