L'institut démarre un "test de résistance prudentiel" qui va mesurer la capacité des banques à absorber les impacts financiers liés aux "risques physiques, tels que la chaleur, les sécheresses et les inondations, et les risques à court et à long terme découlant de la transition vers une économie plus verte", selon un communiqué.
Les banques fourniront leurs réponses à un questionnaire fouillé à partir de mars, avant que la BCE ne publie des résultats agrégés en juillet.
Celui-ci ciblera des "classes d'actifs spécifiques" exposées au risque climatique, comme des portefeuilles de prêts au logement, plutôt que les "bilans globaux des banques".
Il ne s'agira toutefois pas d'un exercice débouchant sur la réussite ou l'échec des institutions. Il n'y aura pas non plus d'implications directes en matière de niveaux de capital exigé pour les banques, précise l'institut.
Le test est plutôt assimilé à un "exercice d'apprentissage" pour les banques et les superviseurs, selon la Banque Centrale Européenne.
Mais les résultats alimenteront sur un plan "qualitatif" le dénommé "processus d'examen et d'évaluation prudentiels" (SREP) qui mesure les risques pesant sur chaque banque.
Ce test de résistance climatique pourrait, lui, avoir un impact indirect sur les exigences dites du "pilier 2" en termes de capital, fixées par le superviseur de manière individuelle.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, considère le changement climatique comme l'un des risques majeurs pour l'économie et le secteur bancaire dans les prochaines années.
Avec AFP.