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Financement participatif: les énergies renouvelables séduisent les investisseurs

Rentables, transparents et responsables, les projets d’énergies renouvelables rencontrent un succès grandissant auprès des investisseurs en crowdfunding. Symbole de ce succès, la plateforme Lendosphere a franchi en mai dernier le cap des 100 millions d’euros collectés.

Le financement participatif a la cote auprès des Français. Selon le baromètre annuel de Mazars et de l’association Financement participatif France, les plateformes de crowdfunding ont collecté l’an dernier 1,02 milliard d’euros, un montant en progression de 62 % par rapport à 2019.

Si l’immobilier représente toujours le choix privilégié des investisseurs, un autre secteur se démarque particulièrement depuis plusieurs années : avec 102 millions d’euros levés en 2020, soit une hausse spectaculaire de 827 % des fonds collectés via les plateformes pour ce type de projets en cinq ans, les énergies renouvelables séduisent de plus en plus les financeurs.

Symbole de ce succès, la plateforme spécialisée Lendosphere, leader du marché dans l’Hexagone, a franchi en mai le cap symbolique des 100 millions d’euros collectés depuis son lancement, en 2014, pour une base de plus de 18 000 investisseurs. Il faut dire que la recette a de quoi convaincre ces derniers, qu’ils soient particuliers ou professionnels, explique Laure Verhaeghe, co-fondatrice de Lendosphere.

À commencer par la nature même des projets financés. Dans un contexte de recherche grandissante d’impact de la part des investisseurs, les énergies renouvelables représentent une opportunité pour ces derniers de flécher leur argent vers des projets contribuant à la transition énergétique. En ce moment, la plateforme propose par exemple de participer au financement d’une centrale solaire en Haute Garonne ou d’une unité de méthanisation dans la Sarthe.

L’enjeu plus global est clair : l’Agence Internationale de l’Énergie plaidait en mai pour la fin immédiate des investissements dans les projets d’exploration pétrolière ou gazière, rappelle Laure Verhaeghe, et les acteurs financiers ont plus que jamais un rôle crucial à jouer en mettant à disposition des investisseurs – particuliers comme professionnels – des outils leur permettant de participer au déploiement des énergies renouvelables sur le territoire.

D’ailleurs, dans un contexte de multiplication des produits financiers promettant aux investisseurs de contribuer via leurs placements à la transition écologique - mais aux méthodologies diverses et souvent complexe à appréhender -, le financement participatif affiche également l’avantage de la transparence et de la lisibilité : "La valeur ajoutée du crowdfunding est de permettre aux investisseurs de cibler des projets concrets et d’identifier précisément leur impact, poursuit Laure Verhaeghe. Cela garantit la cohérence et la solidité de l’investissement quand il est réalisé dans le cadre d’une stratégie bas carbone par exemple".

Une autre composante de cet impact tient à la démarche souvent locale de ces projets : "Il y a un ancrage territorial intrinsèque à notre activité, les projets étant inscrits sur le territoire, dans une logique de circuit court, avec des retombées locales". Sur Lendosphere, certaines collectes sont ainsi réservées pendant toute ou partie de la campagne aux riverains des projets, une approche qui plaît aux particuliers : "Il y a une satisfaction à pouvoir investir à côté de chez soi. Cela créé un lien qui dépasse la relation prêt/remboursement, avec à la clé un impact pédagogique qui amène une valeur extra-financière importante".

Les énergies renouvelables concilient le rendement, l’attractivité territoriale et le sens.

Mais au-delà de l’impact, c’est aussi en raison d’un couple rendement/risque attractif que l’investissement dans les énergies renouvelables suscite l’engouement. Les projets portés sur Lendosphere affichent ainsi une rentabilité moyenne de 5,05 %. En parallèle, et même si l’investissement et le prêt présentent des risques de perte de capital, la plateforme n’a enregistré depuis son lancement aucun défaut ni retard. Une performance que Laure Verhaeghe explique au moins en partie par un processus de sélection exigeant : "Notre équipe dédiée audite les projets sur la base d’une analyse financière, juridique et technique très poussée, permise notamment par notre expertise du secteur".

Avec un ticket d’entrée dès 50 euros et deux types d’outils - dette et equity -, la plateforme attire aujourd’hui tous types d’investisseurs, "du particulier, qui va investir quelques dizaines d’euros de façon symbolique au family office, qui investit plusieurs centaines de milliers d’euros dans une démarche de diversification et de verdissement de ses actifs. Nous enregistrons une grande récurrence des investisseurs, quel que soit leur profil, puisque2/3 d’entre eux financent plusieurs projets. L’investissement annuel moyen via Lendosphere augmente chaque année, pour dépasser actuellement 6 500 € par investisseur. ». Et la tendance devrait encore accélérer à l’avenir, prévoit Laure Verhaeghe : "Le crowdfunding a démontré toute sa pertinence ces dernières années, et nous voyons que notre plateforme est devenue un outil réflexe pour beaucoup de nos investisseurs. Les énergies renouvelables concilient le rendement, l’attractivité territoriale et le sens".

Avec Lendosphere