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En bref

COP24 : la Banque mondiale promet 200 milliards de dollars pour le climat

Cette nouvelle enveloppe sera en grande partie destinée à accompagner les pays en développement dans leur adaptation aux effets des dérèglements climatiques. 

A peine lancée, la COP 24, qui se tiendra jusqu'au 14 décembre à Katowice, en Pologne, a déjà connu sa première annonce d'envergure. Lundi 3 décembre, la Banque mondiale a indiqué qu'elle doublerait, dans le cadre de son plan 2021-2025, ses investissements destinés à accompagner les pays en développement dans leur adaptation aux effets des dérèglements climatiques. La nouvelle enveloppe, d'un montant de 200 milliards de dollars, devra notamment permettre de soutenir le perfectionnement de systèmes de prévisions "afin de mieux préparer 250 millions de personnes dans 30 pays en développement aux risques climatiques", de mettre en place des systèmes de protection sociale "plus sensibles au climat" dans 40 pays, ou encore de financer des investissements dans l'agriculture intelligente dans 20 pays.

Les gens perdent leurs vies et leurs moyens de subsistance à cause des effets désastreux du changement climatique. Nous devons lutter contre les causes, mais aussi nous adapter aux conséquences qui sont souvent les plus dramatiques pour les plus pauvres de la planète", Kristalina Georgieva, Directrice générale de la Banque mondiale

"Les changements climatiques constituent une menace existentielle pour les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Ces nouveaux objectifs montrent à quel point nous prenons au sérieux cette question, en investissant et en mobilisant 200 milliards de dollars sur cinq ans pour lutter contre le changement climatique", a déclaré Jim Yong Kim, président de l'institution qui espère, avec cette annonce, inciter la communauté mondiale à lui emboiter le pas. Ces fonds proviendront pour moitié de "financements directs" de la Banque mondiale, tandis que les 100 milliards restant seront apportés par deux agences dépendant du groupe Banque mondiale et par des capitaux privés.