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Humeur

À votre bon cœur !

Cette semaine, l'ONU met les maladies cardiovasculaires à l'honneur. Triste bilan pour la France qui compte 150 000 décès chaque année, issus des insuffisances. Le monde animal serait-il lui aussi victime de cette redoutable pathologie ?

Les vétérinaires constatent régulièrement des arrêts cardiaques dus au stress notamment lors des captures ou des anesthésies. Mais la faune se singularise surtout par sa diversité. Ainsi, le plus gros cœur connu au monde appartient à la baleine bleue qui affiche quelque 30 mètres de long, pour un poids pouvant atteindre les 200 tonnes. Pour animer une pareille masse, son cœur approche les 180 kg. À l'opposé, la musaraigne étrusque ne démérite pas. Pesant quelque 2 grammes, elle assure entre 1 000 et 1 200 battements de cœur à la minute. Le colibri, qui ne pèse guère plus, affiche un record inattendu. Il possède le plus gros cœur de la création en comparaison de sa masse corporelle, soit 2 % de palpitant.

Arrêtons-nous maintenant sur ceux qui n'ont pas de cœur. A titre physiologique, bien entendu. Bien qu'étant un animal à part entière, l'anémone de mer est dépourvue du fameux muscle, de même que de squelette. Un peu comme le corail, elle épanouit grâce à la complicité de certaines algues. La méduse appartient également à la famille des sans cœur. Les mouvements de son corps assurent la circulation des fluides vitaux entre les organes. Inversement, la pieuvre peut se flatter de posséder trois cœurs, un principal et deux plus petits, situés près des branchies. Le tout permet l'oxygénation du sang et l'irrigation générale. Ce vagabondage dans l'univers des cœurs doit évidemment faire escale devant la grenouille des bois, un batracien vivant en Alaska. Comment résiste t-il aux grands froids hivernaux ? Il se laisse geler, tout simplement. Dès que les températures redeviennent positives, le cœur redémarre. Évidemment, toutes ces créatures improbables n'ont pas manqué d'intéresser les chercheurs en quête d'application pour la condition humaine. En attentant de trouver le cœur éternel, peut-être pourrions nous mettre en œuvre le constat de Lamartine : "on n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal. On a un cœur ou on n'en a pas !".

Commentaires
Par Célia Frey - le 02/05/2023

Bonjour,

En fin de compte, l'article souligne que les animaux ne sont pas si différents des humains, car tous ont un cœur qui bat. Il est important de prendre soin de notre propre cœur, mais aussi de considérer l'impact de nos actions sur les animaux et leur environnement, car "on n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal. On a un cœur ou on n'en a pas !" www.collier-coeur.com

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