Elisabeth Borne succède à Jean Castex au poste de Première ministre.
©CHRISTIAN HARTMANN/POOL/AFP
LE DÉBRIEF'

Transition écologique : les actus de la semaine du 16 mai

Nomination d'Elisabeth Borne à Matignon, validation de la condamnation des "décrocheurs" de portraits d'Emmanuel Macron...Voici ce qu'il ne fallait pas manquer cette semaine.

Fact-checking : la voiture électrique est-elle vraiment écologique ? 

Les fausses informations concernant les voitures électriques circulent sur les réseaux sociaux. Parmi celles-ci, le fait qu'elles émettraient autant de gaz à effet de serre que les voitures thermiques. Or, le bilan carbone d'une voiture électrique dépend de la région ou du pays où elle a été rechargée : il est plus important dans des pays comme la Pologne ou des pays asiatiques, qui produisent une part importante de leur électricité à partir de charbon, qu'en France où elle dépend très majoritairement du nucléaire.

À Matignon, Elisabeth Borne succède à Jean Castex pour s'atteler à la "planification écologique"

"Il faut agir plus vite et plus fort" face au "défi climatique et écologique" en suivant "la nouvelle méthode voulue par le président de la République", "au plus près des Français" : dès sa prise de fonctions, ce mardi 17 mai, la nouvelle Première ministre s'est inscrite dans les pas d'Emmanuel Macron, qui a promis de nommer un chef de gouvernement "directement chargé de la planification écologique". 

Sécurité routière, pollution, bruit... Le Conseil d'Etat impose le contrôle technique des deux-roues

Les deux-roues de plus de 125 cm3 devront bien être soumis à un contrôle technique d'ici le mois d'octobre. Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative française, a donné raison mardi 17 mai à des ONG environnementales, qui attaquaient les revirements de l'exécutif sur ce dossier. Mais les associations de "motards en colère", remontées contre la mesure, s'affichent toujours confiantes dans la volonté de l'exécutif de rejeter cette instauration. 

La Cour de Cassation valide la condamnation des "décrocheurs" de portraits de Macron

La Cour de cassation a validé, mercredi 18 mai, les condamnations de militants écologistes "décrocheurs" de portraits officiels d’Emmanuel Macron dans des mairies pour dénoncer "l’inactiondu président en matière de climat. Suite à cette annonce, ils ont immédiatement annoncé leur intention de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). En 2019, les douze militants avaient dérobé, à visage découvert et sans violence des portraits présidentiels dans trois mairies parisiennes, ainsi qu’à Valence et à Strasbourg, dans le cadre d’une campagne nationale, Décrochons Macron, menée par le mouvement Action non violente COP21 (ANV-COP21).

Avec AFP.

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