La saison des sports d’hiver bat son plein. Si moins d'un Français sur dix part à la montagne en hiver, selon une étude du Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) publiée en 2024, cette période de forte activité n’est pas sans conséquence pour l’environnement.
Des impacts multiples
Consommation importante d’eau et d’énergie, production de déchets, les impacts sont nombreux. Par exemple, d’après le Commissariat général au développement durable, la "consommation d’eau potable par habitant est 1, 7 fois plus importante dans les stations de montagne que la moyenne nationale".
A cela s’ajoutent les consommations d’ énergie pour chauffer les bâtiments, faire fonctionner les remontées mécaniques ou encore les engins de damage. Et pour diversifier les activités "après-ski", de nombreuses stations développent des nouveaux services comme des centres aquatiques qui nécessitent beaucoup d’énergie pour chauffer l’eau.
Les déchets jetés par les vacanciers posent aussi problème, notamment ceux que l’on retrouve sous la neige dès l’arrivée du printemps. Cela représente "63 tonnes dont 4 millions de mégots si les ramassages avaient lieu dans les 288 stations françaises", rapporte un bilan de Montagne zéro déchet, publié en 2022.
Parmi les nombreux impacts écologiques, le transport reste toutefois l’un des plus conséquents. "Le transport se fait encore majoritairement en voiture créant parfois des embouteillages importants sur de petites routes de montagne et augmentant encore la dégradation de la qualité de l’air dans les vallées encaissées où les polluants ont du mal à se disperser", souligne l’ADEME.
Un changement de modèle est possible
Pour réduire l’empreinte écologique, des initiatives émergent. Pour inciter les touristes à privilégier le train, le bus ou le covoiturage, certaines stations proposent des réductions sur le forfait ski si les vacanciers utilisent un de ces modes de transport. Par exemple, la station des Arcs offre le funiculaire aux personnes munies d’un billet de train.
D’autres vont encore plus loin et intègrent plusieurs critères de durabilité. Ce sont notamment celles qui sont dotées du label Flocon vert.
De plus en plus d’hébergements possèdent aussi un label environnemental. Pour retrouver les labels recommandés par l’ADEME, consultez le site https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/labels-environnementaux. Et découvrez d’autres conseils pour passer des vacances d’hiver plus écologiques ici.
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En partenariat avec l'ADEME.