À quelques mois des élections Européennes, on pourrait, notamment, s'inspirer des bonnes pratiques réalisées ailleurs en Europe. Comment ne pas souhaiter, par exemple, l'arrêt de la castration des porcs sans anesthésie, comme c'est le cas en Suisse, en Norvège ou en Suède ?
De même, il conviendrait d'en finir avec l'exhibition contre nature des animaux sauvages dans les cirques à l'instar d'une vingtaine de pays Européens. Et que dire des poussins broyés ou étouffés (on garde les femelles, futures pondeuses, et on écarte les mâles) alors que la pratique est proscrite en Allemagne ? Par ailleurs, n'est-il pas venu le temps où il conviendrait de proscrire les élevages industriels de lapins, entassés sur du grillage, désormais bannis de Belgique et largement règlementés en Autriche, au Pays-Bas ou en Allemagne ?
Au delà du sort des animaux, la protection de la nature devrait également figurer dans les bonnes résolutions à engager. Là encore, les potentialités d'évolution sont multiples. En finir avec les décharges sauvages, avec l'assèchement des zones humides, avec l’artificialisation galopante, avec les pollutions lumineuses, avec le cortège de pesticides … Mais au fond, si la baguette magique fonctionnait, il suffirait de demander tout simplement l'application des textes règlementant la protection des animaux et de la nature.
En la matière, il existe un mille-feuilles colossal dont le seul défaut est de ne pas être appliqué comme il conviendrait. Allez, c'est promis, en 2019 on passe à l'acte !