Selon Rapid Transition Alliance, l’industrie du sport est responsable de 350 millions de tonnes équivalent CO2 chaque année. Il est difficile de comparer les émissions de carbone ou la consommation d’eau des différents sports : entre les équipements, les spectateurs et la logistique, beaucoup de paramètres entrent en compte. Mais certaines pratiques pèsent tout de même plus lourd que d'autres sur l’environnement et la biodiversité. En voici quelques exemples :
Les sports automobiles, grands émetteurs de CO2
Rallye, Formule 1, Moto GP… Les sports automobiles sont fortement émetteurs de CO2 et ont un impact important sur le réchauffement climatique. L’industrie de la Formule 1, connue pour son spectacle, son glamour et sa technologie, affiche un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2030 mais a encore des efforts à faire. 168 720 tonnes de carbone ont été émises lors de la saison 2024, soit une baisse de seulement 26 % par rapport à la saison 2018.
Le golf et la consommation d’eau
Selon l'industrie du golf et ses associations, pour que les greens restent bien verts et praticables, il est nécessaire de les arroser. Une pratique qui pose question alors que les périodes de sécheresse sont de plus en plus fréquentes et intenses. D’après la Fédération française de golf (FFGolf), un terrain de 18 trous consomme en moyenne 50 000 m3 d’eau par an. Au total, le golf représente 0,09 % de l’or bleu consommé chaque année pour les activités humaines.
Les sports d’hiver et le transport
Pendant les vacances, l'idée d’aller à la neige pour faire du ski peut sembler attrayante. Mais les montagnes sont peu nombreuses et le transport constitue un coût important pour l’environnement. Celui-ci représente 51 % des 48,9 kg d’équivalent CO2 qu’émet une journée de pratique. Après le transport, viennent le logement et les infrastructures collectives (21 %), l’équipement de ski (16 %), l'alimentation (8 %) et enfin le domaine skiable, qui ne représente que 3 % des émissions de CO2.