ID vous propose de découvrir les 10 villes jugées les plus "bike-friendly" en France, selon le classement publié par Holidu.
Méthodologie du classement :
- Seules les pistes cyclables situées à l'intérieur du polygone de chaque ville ont été prises en compte. Les deux voies latérales ont été comptées individuellement sur les routes qui comprennent une voie de chaque côté. Tous les résultats par ville ont été additionnés de manière à obtenir le ratio par habitant qui a servi à effectuer le classement.
- Données extraites d’Open Street Maps le 23 mai sur 40 villes françaises (plus de 100 000 habitants)
- Le comparateur de prix propose également des recommandations concernant les pistes cyclables touristiques
TOURS : 0,87 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total 119 kilomètres
STRASBOURG : 0,77 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 213 kilomètres
NANTES : 0,74 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 225 kilomètres
TOULOUSE : 0,72 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 338 kilomètres
LE MANS : 0,62 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 89 kilomètres
GRENOBLE : 0,61 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 98 kilomètres
RENNES : 0,61 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 91 kilomètres
ORLEANS : 0,65 mètre de pistes cyclables par habitant pour un total de 64 kilomètres
BESANÇON : 0,52 mètre de pistes cyclables pour un total de 61 kilomètres
Les villes françaises à la traîne vis-à-vis de leurs voisines nordiques
Holidu a également porté attention aux scores d'autres villes européennes, et a mis en avant un écart important entre les championnes du classement et le podium français. Ainsi, la première ville "bike-friendly" européenne est Helsinki, avec 2,05 mètres par habitant (pour un total de 1 301 kilomètres), suivie de Stockholm (1 mètre par habitant pour 913 kilomètres) puis d'Amsterdam (0,99 mètre pour 858 kilomètres).
Rappelons cependant que le seul critère retenu par le moteur de recherche Holidu est le nombre de kilomètres de pistes cyclables par habitant. Il ne s’agit donc pas d’un classement exhaustif : d’autres critères pourraient entrer en ligne de compte pour déterminer si une ville produit plus d’efforts qu’une autre afin de permettre à ses habitants de se déplacer à vélo. En 2017 par exemple, la FUB – Fédération française des usagers de la bicyclette – publiait un "baromètre des villes cyclables". Parmi les questions posées aux habitants, certaines s’intéressaient plus particulièrement aux ressentis des usagers, à leur avis concernant la fréquence du trafic motorisé, le respect des automobilistes et leur sécurité, le confort et l’entretien des itinéraires cyclables, la communication en faveur des déplacements à vélo effectuée par la commune, les places de stationnement disponibles, les services de location et de réparation, les vols, etc.
Ce baromètre établissait le constat suivant : "actuellement, les conditions pour l’usage du vélo en France ne sont pas satisfaisantes", "les villes françaises ne permettent pas de circuler à vélo de manière simple, confortable et sécurisée". La FUB, ainsi qu’un grand nombre d’usagers de la "petite reine", placent leurs espoirs dans les débats publics actuellement en cours à l’Assemblée Nationale sur la future Loi d’Orientation des Mobilités, et particulièrement le Plan Vélo annoncé par la Ministre des Transports en septembre 2018 qui "doit inciter les villes de France à enfin investir sérieusement dans les infrastructures cyclables".