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Selon une étude de GreenIt, l’univers numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs, soit 8 équipements par utilisateur. Si ce taux cache une grande disparité selon les zones géographiques, il reste symptomatique d’une hyper consommation chez certaines populations. Un comportement entraînant une pollution numérique importante. D’après l’ADEME, elle serait notamment responsable de 2,5 % de l’empreinte carbone de la France chaque année, soit presque 17 millions de tonnes d’équivalent CO2 émis dans l’atmosphère.
Mails, réseaux sociaux, recherches… parmi les nombreuses activités recensées sur le Net, l’une d’entre elles plombe tout particulièrement l’empreinte carbone numérique des utilisateurs : la pornographie.
Une usine à CO2
Si l’usage de la vidéo en ligne dans son ensemble engendre 306 millions de tonnes de CO2 par an, la pornographie pèse lourd dans la balance, puisqu’elle constitue à elle seule 27 % de ce chiffre, selon une étude menée par The Shift Project. À titre de comparaison, le "porno" se place juste derrière les vidéos à la demande (Netflix, Amazon Prime…) avec ses 34 %, mais devant les plateformes d'hébergement de vidéos (YouTube, Dailymotion…) qui représentent quant à elles 21 %.
Au total, les contenus pour adulte génèrent 82 millions de tonnes de CO2 chaque année. À titre d’exemple, c’est 13 millions de tours du monde en avion, le bilan carbone annuel de la Roumanie, ou encore celui de la Suède en 2 ans. Et la France n’est pas en reste, puisque selon un classement délivré par le site pornographique Pornhub, l’Hexagone se classait à la troisième place des pays consommant le plus de contenu en 2021, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni, respectivement premier et deuxième de la liste.
Quels gestes adopter ?
Alors, qu’il s’agisse de vidéos pornographiques ou de simples séries sur Netflix par exemple, optez plus généralement pour un visionnage modéré afin d’atténuer votre empreinte carbone numérique.
Dans un rapport baptisé "10 gestes de sobriété numérique pour tous", l’ADEME conseille notamment d’éviter "d’installer et de faire fonctionner des écrans non indispensables", cela diminuera de facto la tentation de consommer du contenu.
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