Plus de 8 conducteurs sur 10 roulent seuls dans leur voiture.
©Christian Mueller/shutterstock
Environnement

La voiture est controversée mais reste "indispensable" pour les sondés

Selon l'Observatoire Cetelem, la voiture reste un moyen de transport indispensable pour les habitants de 15 pays analysés. Toutefois, ils souhaiteraient que ces véhicules prennent moins de place en ville.

De plus en plus critiquée pour la pollution qu'elle engendre, la voiture reste "indispensable" pour de nombreux citoyens à travers le monde, qui voudraient cependant qu'elle prenne moins de place en ville, révèle le baromètre annuel publié mardi par l'Observatoire Cetelem. 

L'enquête a été réalisée en ligne par Harris Interactive et analysée par la société d'études C-Ways pour l'Observatoire Cetelem, du 2 au 11 septembre 2020 en Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, Brésil, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et Turquie.

Dans les 15 pays étudiés, les comportements changent : 55% des 10.000 sondés ne se voient pas vivre sans automobile, contre 80 % en 2017. Avec la crise sanitaire et économique, les intentions d'achat baissent partout sauf en Chine, selon cette étude intitulée "Le divorce impossible?", publiée par cet institut du groupe BNP Paribas.

Mais la voiture reste "irremplaçable" pour les déplacements quotidiens (faire les courses, emmener les enfants à l'école), pour 85 % des sondés, notamment dans les pays émergents, en Chine et en Italie.

Une personne sur deux se dit intéressée par l'automobile et un quart passionné, notamment en Turquie, en Afrique du Sud et au Brésil. Et dans le coeur des répondants, la voiture est devancée par le téléphone portable et le logement.

Une fracture géographique 

Les nouvelles générations sont plus engagées contre le réchauffement climatique mais "il n'y a pas de rejet massif de la voiture chez les jeunes", relève Flavien Neuvy, de l'Observatoire Cetelem. La fracture est "plus géographique que générationnelle": les habitants des métropoles de plus d'un million d'habitants sont les plus enclins à abandonner leur auto.

82 % des sondés sont pourtant favorables à ce que l'aménagement des villes fasse plus de place aux modes de transports doux et aux piétons (marche, vélos, trottinettes...), quitte à pénaliser ou restreindre l'usage de la voiture. "Les lignes sont en train de bouger mais il y a des injonctions contradictoires. C'est oui pour restreindre l'usage de la voiture, mais pas trop non plus", explique Flavien Neuvy.

Trois personnes sur quatre estiment que la circulation alternée, les péages urbains et l'interdiction de circuler pour certains véhicules sont indispensables et utiles. Mais plus de la moitié juge ces mesures trop nombreuses et suffisamment contraignantes.

Le parc automobile risque de changer : trois quarts des personnes interrogées considèrent que la voiture électrique est l'avenir, même si les Français, les Allemands et les Belges se montrent un peu plus réservés. 27 % des Français qui comptent acheter une voiture bientôt choisiront une hybride, 26 % une essence et 17 % une électrique.

Avec AFP

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