- La création de "plus de 65 millions d'emplois à faible intensité carbone";
- La survie de plus de 700 000 individus qui risquent des "décès prématurés causés par la pollution de l'air";
- Une augmentation des recettes publiques "estimées à 2800 milliards de dollars par an" grâce à " une réforme des subventions et de la tarification du carbone".
La Commission demande ainsi à tous les acteurs, privés comme publics, de se concentrer principalement sur la transition écologique "au cours des deux ou trois prochaines années". Selon elle, nous entrons dans "une période critique" qui exige des efforts communs pour réussir à "accélérer les efforts sur la tarification du carbone et rendre obligatoire la publication des risques financiers liés au climat" mais également pour "accélérer l'investissement dans les infrastructures durables" avec pour objectif "d'investir au moins 100 milliards de dollars par an d'ici 2020".
Ces efforts consistent également selon le rapport à favoriser l'innovation en engageant "au moins 50 milliards de dollars de capitaux supplémentaires d'ici 2020"et à mettre en place une "transition juste pour les travailleurs et les communautés" qui inclurait par exemple davantage les femmes et dont "la pleine participation à l'économie pourrait, selon certaines estimations, faire augmenter le PIB mondial de 28 000 milliards de dollars par an en 2025".