©Thibaut Durand/OT Serre Chevalier Vallée – Briançon
INFO PARTENAIRE

Serre Chevalier : la première station de ski de France à produire sa propre électricité

Pour diminuer son empreinte environnementale lors d’un séjour à la neige, de nombreux petits gestes peuvent être adoptés. Toutefois, au-delà de l’initiative individuelle, miser sur les stations de ski vertes reste une solution afin de préserver la montagne. 

Le ski en station tel que pratiqué depuis une trentaine d’années est souvent pointé du doigt. 

Réseaux de remontées mécaniques, traçages des pistes, logements pour le tourisme de masse sont autant d'installations qui ont profondément affecté les paysages de montagne et leurs écosystèmes. Pour pallier à ce regrettable effet boule de neige, certaines stations s’emparent du sujet environnemental et passent à l’action. 

C’est le cas de Serre Chevalier Vallée, le plus grand domaine skiable des Alpes du Sud, qui multiplie aujourd'hui les initiatives allant dans le sens d'une véritable intégration des problématiques écologiques dans son développement.

L’expérience de la mobilité douce à la montagne 

Lorsque l’on sait que le transport est la principale source d’émission de gaz à effet de serre (60%) dans un séjour à la montagne, l’accessibilité des stations de ski revêt toute son importance.

En parallèle, alors que l’Union européenne vient de relever son ambition climatique visant une baisse de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, le développement des lignes ferroviaires nocturnes se place comme une des clés pour atteindre cet objectif.

Pratique, Briançon est l’une des rares stations à posséder sa propre ligne de trains de nuit SNCF (aussi accessible en TGV via la gare d’Oulx) : un bon moyen de laisser sa voiture au parking et de revoir son rapport au temps pendant les vacances. Fini les embouteillages et la contrainte de l’équipement en pneu neige (obligatoire dans 48 départements de montagne à partir du 1er novembre en application de la loi Montagne II) : cette année, partez au ski en transports en commun ! Une fois sur place, la station met à disposition des navettes hybrides pour se déplacer facilement des fortifications Vauban aux cimes des Écrins. 

Randonner en raquettes tout en visitant les fortifications Vauban à Briançon, c'est possible !
© Service du Patrimoine/OT Serre Chevalier Vallée – Briançon

Symbole fort : aucun épisode de pics de pollution à l’ozone n’a été recensé en 2020 et le territoire des Hautes-Alpes est de loin le département de la région Sud avec le plus faible nombre de jours d’épisode de pollution, selon Atmosud, l’association agréée de contrôle de la pollution de l’air. De quoi préserver le grand bol d’air pur que l’on vient chercher en altitude !

Une biodiversité préservée 

De l’entretien des pistes (comme la coupe des arbres) à la multiplication des câbles, la fréquentation hivernale impacte la biodiversité animale et végétale. Alors, repenser ses vacances à la montagne, c’est aussi reporter son attention sur la faune et la flore environnante.

Entre le Parc national des Écrins et ses 1800 espèces végétales et le jardin botanique du Lautaret qui accueille un tiers de la flore française, le territoire de Serre Chevalier Vallée Briançon est au plus proche de la nature. Dans le but de préserver cette biodiversité, la station travaille main dans la main avec des associations de protection animale, comme la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO). Elle développe aussi de nouveaux loisirs moins dépendants des aménagements destinés à la pratique du ski alpin : randonnées, tyrolienne, parapente ou encore détente bien-être figurent parmi les nombreuses alternatives. 

Le double champion olympique de snowboard cross et enfant de la vallée Pierre Vaultier contribue à la sauvegarde des mélèzes de la vallée à travers son association Tree2Forest.
© Paul Brechu/OT Serre Chevalier Vallée – Briançon

Et les hébergements aussi s’engagent ! L’auberge de jeunesse de Serre Chevalier expérimente un jardin biologique et pédagogique pour offrir à ses invités une nourriture saine, locale et autoproduite. A travers des ateliers thématiques et des initiations au jardinage, il est possible de se former aux techniques de permaculture pour découvrir la montagne autrement. 

Vers l'autonomie énergétique ! 

L’engagement phare porté par la station est la production de sa propre électricité à l’aide de trois énergies renouvelables : hydroélectricité, photovoltaïque et micro-éolienne. Une fois arrivés sur les pistes, vous remarquerez les panneaux solaires installés sur certains bâtiments et gares d’arrivée de télésièges, ou encore les éoliennes qui profitent des courants d’air en haut des cimes du Mont Prorel. L’objectif ? Atteindre 30% d’autoproduction dans la consommation électrique totale du domaine skiable d’ici fin 2023 ! 

Autre sujet sur lequel travaille la station : la décarbonation de son activité, avec en tête de gondole la rationalisation et l'électrification de ses dameuses, responsables de 95 % du bilan carbone des remontées mécaniques pour une station. En plus d’agir pour l’environnement, le but est aussi de revenir aux joies d’un ski d’antan. Qui n’aime pas la sensation d’être la première personne à laisser des traces de ski sur la neige fraîche ?

Réservez ici votre séjour à Serre Chevalier Vallée Briançon

L’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des gares de remontées mécaniques se poursuit dans la station.
© Fred Malguy/OT Serre Chevalier Vallée – Briançon

En partenariat avec Serre Chevalier Vallée Briançon. 

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