Evidemment que rien ne sera parfait, mais il faut être aussi exemplaire que possible, quitte à mettre en lumière ses imperfections. C'est sans doute ce que vient de faire le comité d'organisation des JO de Paris en signant une convention avec la Fédération française des Banques alimentaires, le Chaînon manquant et les Restos du Cœur.
C'est un plan opérationnel qui est présenté en vue de réduire le gaspillage des invendus alimentaires pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Et il y a de quoi faire ! Le comité d'organisation estime à 13 millions le nombre de repas qui seront servis pendant les JO sur les différents sites olympiques. L'anticipation du risque de gaspillage est à mettre au crédit des organisateurs qui vont pouvoir s'appuyer sur des opérateurs associatifs expérimentés.
Car il ne faut pas sous-estimer les différences de cultures et d'approche sur la transition écologique."
Oui, il faut que ces Jeux soient exemplaires sur le plan de la durabilité même si cela ne suffira pas à en faire des Jeux sans impact environnemental. Le fait qu'un événement mondial si populaire fasse de ce sujet un vrai thème de travail va au-delà des résultats espérés sur le plan matériel, c'est aussi un message politique au monde.
D'ailleurs, c'est un engagement écrit : "Paris 2024, première édition en total alignement avec l'Agenda olympique 2020, promet d'offrir des Jeux spectaculaires plus responsables, plus respectueux de l’environnement et plus inclusifs."
Car il ne faut pas sous-estimer les différences de cultures et d'approche sur la transition écologique, il existe bel et bien une transition à la française, européenne bien sûr. Evoquer ces sujets, les faire valoir, les défendre et les rendre le plus concret possible dépassera le seul effet de la mesure. C'est aussi une forme d'écologie à la française qui est valorisée ici.