Dans un communiqué, publié jeudi, l'ONG Surfrider, active dans la protection des environnements aquatiques, a demandé "à toutes les parties prenantes de l'organisation des JO de Paris 2024 de rendre l'ensemble des données publiques" sur la Seine et ce afin "d'assurer la transparence de l'information auprès des citoyens".
Elle a demandé aussi à la préfecture de région et à la mairie de Paris de "mettre à jour les bulletins hebdomadaires" sur la qualité de l'eau du fleuve.
Ceux-ci, mis en place début juin, ont été suspendus depuis le début des JO, le Comité d'organisation (Cojo) reprenant la main sur la communication des données dans le contexte des épreuves, avait expliqué la mairie à l'AFP.
Pour la sécurité des athlètes et l'information des citoyens
Surfrider, qui réalisait ses propres prélèvements dans la Seine, explique ne pas avoir eu accès au site de compétition, près du pont Alexandre-III, depuis le début des JO faute d'autorisation des organisateurs.
Ces derniers doivent "faire preuve d'une transparence complète à la fois pour la sécurité des athlètes, mais aussi pour l'information des citoyens, notamment dans le contexte de la baignabilité de la Seine à l'été 2025", estime Surfrider.
Si la première épreuve en eau libre s'est bien tenue jeudi dans la Seine, seuls quatre jours sur les dix où les athlètes devaient y plonger, en entraînement ou en compétition, ont été ouverts à la baignade.
Le feu vert est donné par les fédérations sportives internationales en s'appuyant sur des analyses bactériologiques (Escherichia Coli et entérocoques), généralement réalisées 24h avant, mais aussi sur la météo.
Dimanche soir, la fédération internationale de triathlon (World Triathlon) a décidé le maintien du relais mixte lundi malgré le dépassement des taux réglementaires sur un des quatre points de test.
"Ces résultats ont été présentés aux athlètes et il n'y a pas eu d'objection pour nager" de leur part, a expliqué le Cojo.
Pour aller plus loin : "Sport et écologie : mode d’emploi"
Avec AFP.