Seuls 17 % des 53 millions de tonnes de déchets provenant de l'électronique grand public - téléphones, ordinateurs, électroménager ou automobile - ont été recyclés, selon le rapport annuel de l'ONU sur le sujet. Le reste, pour un montant estimé à quelque 50 milliards d'euros, est jeté.
Ces déchets non-recyclés contiennent or, argent, cuivre, platine et des "terres rares", minerais qui doivent en conséquence être (sur)exploités pour produire de nouveaux appareils. Ils contiennent également des substances toxiques dangereuses pour la santé humaine, avertit le rapport. L'obsolescence programmée et le faible taux de recyclage aggravent ce problème, le principal actuellement en matière de déchets, selon l'ONU.
C'est l'Asie qui a généré le plus de déchets électroniques, avec 24,9 millions de tonnes, suivie par les Amériques (13,1 Mt) et l'Europe (12 Mt, mais le plus fort taux par habitant), l'Afrique et l'Océanie étant loin derrière, avec respectivement 2,9 Mt et 0,7 Mt. "Il faut urgemment augmenter les efforts pour une production, une consommation et une élimination plus soutenables d'équipements électriques et électroniques", a relevé David Malone, sous-secrétaire général et recteur de l'université des Nations-Unies. "La quantité de déchets électroniques a augmenté trois fois plus vite que la population humaine et 13 % de plus que le PIB mondial ces cinq dernières années", souligne de son côté Antonis Mavropoulos, président de l'Association internationale des déchets solides, pointant une "augmentation qui créé de fortes pressions en termes d'environnement et de santé".
Avec AFP.
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