De nouvelles règles relatives à la régulation des entrées et sorties sur l'île de Pâques sont désormais appliquées, rapporte l'AFP. Cette nouvelle loi, adoptée en mars par l'administration de l'île, limite le séjour des visiteurs - étrangers et venant de la partie continentale du Chili - à 30 jours maximum. Auparavant, ils étaient autorisés à rester 90 jours sans visa ni permis spécial. Cette mesure impose également aux touristes de se présenter à l'arrivée munis d'une réservation d'hôtel ou d'une invitation chez un résident autochtone de l'île. La capacité d'accueil maximum est encore à déterminer.
Cette stricte régulation est destinée à protéger la minuscule île (161,8 km²) des conséquences du tourisme de masse, telles que l'expansion de l'immobilier, la pression subie par les services locaux et la fragilisation de l'environnement. La gestion des déchets en pâtit également : selon Maria Gutierrez, conseillère environnementale du gouvernement local, il y a dix ans, l'île produisait 1,4 tonne de déchets par an et par habitant, contre 2,5 tonnes aujourd'hui, avec une population qui recycle très peu.