Jusque-là rien de bien original. Sauf que la société ne vous vend rien a priori. Elle vous propose des tenues selon vos critères et vous achetez si cela vous plait ou vous renvoyez tout sans aucun frais..En fait, au moment de vous inscrire, vous renseignez le profil de votre enfant : son âge bien sûr, son style aussi (sport, urbain, hypster…) et votre budget. A partir de là Little pop vous prépare votre boîte et vous la livre à domicile à vélo (sur Paris) ou par un transporteur. Quand vous recevez les vêtements, vous avez quelques jours pour vous décider sur les 6 à 10 articles. Vous pouvez acheter une seule pièce, tout renvoyer gratuitement, ou tout acheter et dans ce cas vous bénéficiez de 20% de réduction.
Des vêtements sont de seconde main ou proposés par des marques éthiques
Ce qui fait la différence car l’industrie du textile est considérée comme la deuxième la plus polluante au monde. On ne s’en rend pas compte mais quand on achète un vêtement dans une enseigne de la fast fashion, on croit souvent faire une bonne affaire, mais il y a ce qu’on appelle le revers de l’étiquette.
L’impact environnemental est dramatique : pollution des eaux, utilisation massive de pesticides, bilan carbone désastreux avec des produits fabriqués à l’autre bout du monde…
Et l’impact social est aussi sur ce revers de l’étiquette, quand on fait fabriquer au Bangladesh, au Viet Nam ou en Chine ce n’est pas pour l’exotisme ou le savoir-faire en premier lieu, c’est pour le prix et la quasi absence de règles sociales.
Donc, quand on fait le choix de la seconde main ou de marques écoresponsables, on fait soit le choix du prix bas mais sans acheter neuf, soit le choix de la qualité mais aussi de l’éthique…
Un rappel : 70% de nos habits restent au placard… !
Pédagogie et gains de temps
Ce qui est aussi intéressant c’est ce que cela peut permettre de découvrir toutes ces petites marques pour enfants qui jouent la carte éthique…Elles sont avancées à des degrés divers mais la dynamique est là…résultat : c’est aussi de la pédagogie.
Autre bénéfice : le temps, c’est la société qui cherche pour vous en quelque sorte.
Et je profite de cette chronique pour vous rappeler un geste qui compte : il ne faut jamais jeter ses vêtements….on ne s’en rend pas compte mais pour produire un simple T-Shirt il faut beaucoup de ressources (2700 litres d’eau)
Et il existe tant de solutions :
- Revendre
- Donner
- Recycler
Pour voir la chronique #TousActeurs diffusée sur France 3 Paris/IDF:
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Merci ! #TousActeurs.