"Nous, collégiens, lycéens et étudiants, avons notre mot à dire face à l'inaction de la majorité de nos aînés. C'est notre avenir qui est en jeu", écrivent ces jeunes Français dans un communiqué de la plateforme Youth for Climate France.
"Un appel a été lancé par la jeunesse à une grève internationale pour le climat le vendredi 15 mars. Nous nous devons de répondre à cet appel, car personne n'a envie d'étudier ou de travailler pour un futur qui n'existera pas", ajoutent-ils. "Chacun peut participer à son échelle, mais si les adultes ruinent nos espoirs par leur inaction, nos efforts auront été inutiles. Même le regret sera impossible."
Selon Youth for Climate, des jeunes ont déjà prévu d'organiser la mobilisation du 15 mars dans plus de 40 villes en France.
Depuis le mois d'août dernier, Greta Thunberg mène une "grève" du climat, séchant les cours tous les vendredis pour aller protester devant le Parlement suédois.
L'adolescente de 16 ans, devenue célèbre en portant son message à la COP24 sur le climat en Pologne en décembre et devant les patrons du Forum de Davos en janvier, a appelé à une "grève mondiale pour le futur" le 15 mars.
En attendant, son exemple est suivi dans de nombreux pays, en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, où des centaines voire des milliers d'élèves sont descendus dans les rues ces dernières semaines pour défendre la lutte contre le changement climatique.
Si quelques initiatives commencent à émerger en France, elles sont pour l'instant plus timides. Un rassemblement est notamment prévu vendredi à Paris devant le ministère de la Transition écologique à l'appel d'un collectif d'étudiants d'Ile-de-France.
Ave AFP.