Une nouvelle édition du loto de la biodiversité bientôt lancée.
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Biodiversité

Dix neuf projets de restauration retenus pour la 2e édition du "Loto de la biodiversité"

Reconstitution des mares forestières de Chambord, sauvegarde des habitats de chouettes effraies et des iguanes des petites Antilles ou réintroduction du pin de Salzmann en Ardèche : 19 projets de restauration de la nature seront financés grâce aux fonds récoltés lors la 2e édition du "Loto de la biodiversité", qui débute lundi.

La première édition de cette opération, de son nom officiel "Mission Nature", avait été lancée par l'Office français de la biodiversité (OFB) et la Française des jeux (FDJ) en 2023. S'inspirant du "Loto du Patrimoine", il avait permis de récolter 7 millions d'euros pour financer 21 projets. Cette année, l'enveloppe cible est de 6 millions d'euros à rassembler via ce jeu de grattage.

Sur chaque ticket, vendu 3 euros, 43 centimes seront reversés à l'OFB pour le financement des différents projets. Les joueurs pourront empocher jusqu'à 30 000 euros de gain au maximum. Un tirage du loto spécial est également prévu ce lundi soir avec des billets vendus 2,20 euros dont 53 centimes reversés à l'OFB.

Promouvoir "l'écologie de proximité"

"L'enjeu est à la fois financier pour récolter des fonds pour les projets mais aussi de mobiliser l'opinion publique sur les enjeux de biodiversité", a expliqué Charles Lantieri, directeur général délégué de la FDJ, lors d'une conférence de presse avec Olivier Thibault, directeur général de l'OFB.

"Cette démarche s'inscrit pleinement dans l'écologie de proximité que nous souhaitons promouvoir", a déclaré la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans un communiqué. "La préservation de la biodiversité n'est pas une option c'est un impératif", a rappelé la ministre, actuellement en déplacement en Colombie pour représenter la France à la COP16 Biodiversité (21 octobre-1er novembre).

Des projets concrets avec des impacts visibles

Les projets retenus s'articulent autour de quatre grands écosystèmes à préserver : les zones humides, les milieux forestiers, les prairies et les espèces en danger.

Les critères de sélection était qu'ils devaient "être concrets, avec des impacts visibles sur les territoires, prêts à démarrer, répartis sur l'ensemble de la métropole et des DOM-TOM, et pérennes dans le temps", a expliqué M. Thibault.

Beaucoup s'articuleront autour de la préservation des mares, dont 50 % ont disparu en France depuis les années 50, ou de marais, les zones humides représentant à la fois des réservoirs de biodiversité mais également de carbone pour limiter le réchauffement climatique. Plusieurs espèces animales en danger important d'extinction, comme le gecko vert de Manapy (une espère de lézard endémique de la Réunion) ou le vison d'Europe, bénéficieront également de ces projets de restauration des habitats naturels.

Avec AFP.