"Si la présence de la micro-algue ostreopsis était constatée depuis plusieurs jours mais à des niveaux modérés, son intensification soudaine a vraisemblablement été provoquée par le coup de houle survenu ce début de semaine", ont indiqué dans un communiqué l'Agence régionale de santé (ARS) et la Communauté d'agglomération Pays basque.
Plusieurs surfeurs et baigneurs notamment ont signalé aux autorités la survenue de symptômes spécifiques à la présence de cette micro-algue invisible à l'oeil nu, mais "aucun signalement de cas grave n'a été remonté", ont-ils précisé.
La mairie de Biarritz a fait savoir jeudi sur son site que "la baignade et les activités nautiques seront interdites" à la plage du Port-Vieux, "en attendant de nouveaux prélèvements".
En 2021, plusieurs centaines de signalements de symptômes grippaux, de rhinite ou d'irritation des voies respiratoires avaient alerté les élus locaux, contraints à fermer les plages de Biarritz, Bidart et Saint-Jean-de-Luz.
Une micro-algue toxique bien connue
L'ostreopsis ovata, micro-algue toxique bien connue en Méditerranée depuis plusieurs années, est désormais implantée sur la côte basque, française comme espagnole. Sa présence est une conséquence directe du changement climatique et du réchauffement des océans, selon les scientifiques.
Un programme de recherche réunissant des scientifiques et des institutions des deux côtés de la frontière, au Pays basque, a été lancé en avril 2024. Développé pendant trois ans sur neuf sites littoraux, il est pensé pour aider les décideurs politiques à élaborer un protocole d'alerte, voire une nouvelle réglementation.
Il n'existe pas à ce jour de seuil réglementaire pour cette micro-algue.
Avec AFP.