"Étudier l'impact du numérique sur l'environnement dans le but d'en éviter les effets nuisibles". Presque 3 Français sur 4 ignoreraient cette définition de l'écologie digitale. C'est la conclusion de l'étude du Cabinet Occurrence commandée par la start-up française Digital for the Planet qui milite pour l'écologie digitale. Des réponses inquiétantes alors que le numérique consommerait déjà près de 16 % de la production électrique mondiale sans que la moitié de la population mondiale ne soit connectée (seulement 48 %). Une population du Web en constante augmentation avec une croissance annuelle de 7 %.
Une prise de conscience collective et progressive ?
Malgré tout, 90 % des habitants de l'Hexagone approuveraient l'écologie digitale après avoir découvert ses objectifs. Autour de 80 % estiment d'ailleurs que le gouvernement et les entreprises n'en font pas assez. Ils se disent également prêts à valoriser les sociétés qui agiraient en ce sens. Ces chiffres démontrent que malgré une pollution digitale toujours plus importante, et même s'ils la désapprouvent, les Français manquent d'informations à ce sujet.