Une « relation fusionnelle ». L'an dernier, c'est en ces mots que le cabinet Deloitte définissait le rapport entre les Français et leur Smartphone, à l'occasion de la parution de son enquête « Global Mobile Consumer Survey », qui explore chaque année les usages mobiles à travers le monde.
Un attachement qui peut parfois virer à la dépendance voire entrainer des comportements à risques, pointait l'étude, révélant que sur les 77 % de Français possédant un smartphone, 41 % reconnaissent le consulter pendant la nuit, 58 % lorsqu'ils sont au volant et 66 % alors même qu'ils traversent la rue.
Et les chiffres publiés la semaine dernière dans « l'Observatoire des pratiques numériques des Français » de l'opérateur Bouygues Télécom ne sont pas venus améliorer le constat. En moyenne, les Français se connectent 1h30 par jour à leur smartphone et les moins de 25 ans plus de 3h, même si, nuancent les résultats, 45 % d'entre eux « aspirent à trouver des moments de déconnexion ».
C'est notamment pour appeler le public à une réflexion sur ces usages qu'a été lancée, en 2001, la journée mondiale sans téléphone portable, à l'initiative de l'écrivain Phil Marso. Un événement qui aura lieu cette année les 6, 7 et 8 février et qui pourrait être l'occasion de s'accorder un moment de répit.