Le jeu, commandé par le parti Ecolo et développé par la société liégeoise EPIC, est en lui-même très simple.
Le joueur incarne un petit personnage dont le but est de combattre ce que les créateurs du jeu présentent sur l'écran d'accueil comme "les parasites de l'exploitation intensive". Les armes dont disposent le joueur, lui, sont des carottes.
Comme le veut la tradition, une fois débarrassé de ces "parasites", le joueur doit affronter un "boss final". Dans le premier niveau, celui-ci revêt l'apparence d'une usine volante portant le nom de "Malsanto" - en référence à la firme Monsanto. Son arme ? Des projectiles à base de produits chimiques bien sûr !
Le message suivant apparaît si le joueur essuie une défaite :
Au-delà de ce jeu, la planète, la vraie, celle sur laquelle nous vivons, nous appelle elle aussi! Car diverses forces malfaisantes et polluantes sont tout aussi nocives dans la réalité propos du parti Ecolo cités par RTBF Belgique
Le lien "en savoir plus" redirige le joueur vers le site du parti Ecolo. Si le jeu vidéo n'a rien de révolutionnaire, il s'inscrit dans un renouveau des stratégies électorales, qui s'appuient de plus en plus sur les nouvelles technologies et les nouveaux médias pour toucher la jeune génération. On se souvient notamment de l'hologramme que Jean-Luc Mélenchon avait déployé lors de sa campagne pour les élections présidentielles de 2017, ainsi que le jeu vidéo lancé par son parti, la France Insoumise : "Fiskal Kombat" dans lequel les joueurs s'attaquaient à des fraudeurs fiscaux.