"Les Français plébiscitent aujourd'hui d'avoir une diversité de choix lorsqu'ils avancent en âge ou qu'ils sont en situation de handicap", a indiqué le conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) dans un communiqué.
Quelque 280.000 personnes âgées ou handicapées vivent actuellement en "logement intermédiaire" ou "partagé": résidences autonomie, résidences services seniors, habitats inclusifs ou intergénérationnels, accueil familial, selon la CNSA.
Environ 570.000 personnes âgées résident en maisons de retraite médicalisées (Ehpad) et 140.000 adultes sont hébergés en établissement pour personnes handicapées.
D'ici 2030, 150.000 personnes âgées en perte d'autonomie supplémentaires sont attendues, et 500.000 d'ici 2040.
Or le maintien à domicile des personnes en perte d'autonomie "sera rendu plus difficile par la diminution du nombre d'aidants et la pénurie de professionnels du domicile", note la CNSA dans son avis.
"Complémentaire au soutien à l'autonomie au domicile historique et à l'accueil en établissement, l'habitat intermédiaire constitue une réponse adaptée au besoin des personnes de vivre dans un environnement adapté, facilitant la prévention, le lien social et l'accompagnement", écrit la CNSA.
À lire aussi : HLM : objectifs incompatibles entre création suffisante de logements sociaux et décarbonation
Dans l'habitat intermédiaire, "si on n'est pas chez soi, on est comme chez soi, insécurité et isolement en moins", estime Jean-René Lecerf, président du conseil de la CNSA.
"Le recul de l'isolement, la qualité des relations avec les professionnels de l'aide à domicile permettront de prolonger l'espérance de vie en bonne santé, de désencombrer les urgences, d'éviter les hospitalisations inutiles et pénalisantes", assure la CNSA dans son avis.
Avec AFP.