D'ici 2050, il pourrait y avoir 250 millions de réfugiés climatiques selon les prévisions de l’ONU. Dans ce contexte, la Nouvelle-Zélande a émis la possibilité de créer un visa destiné à ces réfugiés particuliers. Avec ses 17,6 habitants au kilomètre carré, l’idée serait envisageable selon le ministre néozélandais du changement climatique, James Shaw. Cette annonce, faite au cours d’une interview sur les ondes de Radio New Zealand le 31 octobre dernier, fait suite à l’expulsion de deux familles réfugiées qui se sont vu refuser l’asile, en raison de l’absence de statut de réfugié climatique dans la loi néozélandaise, qui vaut également pour d’autres pays. Si le projet est validé, il serait mené en collaboration avec les îles du Pacifique, principaux bénéficiaires de cette « nouvelle catégorie expérimentale de visa humanitaire pour les personnes fuyant la montée du niveau des océans », indiquait le ministre néozélandais.
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