©JOEL SAGET/AFP
Politique

Le gouvernement muscle ses actions pour réduire la pollution de l'air

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires va publier vendredi ses nouvelles mesures 2022-2025 visant les secteurs de l'industrie, les transports, l'agriculture et le tertiaire pour réduire la pollution atmosphérique en France et ainsi respecter les exigences au niveau européen.

"Malgré des progrès au cours de ces 20 dernières années, la pollution de l'air continue à être un problème de santé publique majeur, en particulier dans les zones fortement urbanisées, en causant près de 50 000 morts chaque année", a reconnu le ministre Christophe Béchu. "Ce nouveau plan national de réduction des émissions de polluants atmosphérique est le fruit d'un long travail de concertation", a-t-il ajouté.

Déjà en application

La mise en oeuvre de certaines mesures du plan a commencé en 2022. Dans l'industrie, le gouvernement prévoit de "renforcer les exigences réglementaires et leur contrôle", a-t-on appris auprès du ministère.

Pour les transports, la priorité restera "l'utilisation des véhicules les moins polluants, notamment à travers les aides à la conversion et la mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants". "Les contrôles des émissions des véhicules" seront également renforcés, selon la même source.

Le plan prévoit par ailleurs de "poursuivre l'incitation à la rénovation thermique des logements et la mise en oeuvre du plan d'action pour la réduction des émissions de particules fines issues du chauffage au bois".

Finalement dans l'agriculture, le gouvernement entend promouvoir plusieurs mesures qui doivent permettre de réduire les émissions d'ammoniac liée à la fertilisation azotée des sols, un point de préoccupation majeure pour l'Union européenne.

COV, particules fines, oxyde d'azote...

Le plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques ou PREPA vise à diminuer les rejets de cinq composants - dioxyde de soufre, oxydes d'azote, composés organiques volatiles non méthaniques, ammoniac, et particules fines - PM2,5 -, conformément à la directive européenne sur la qualité de l'air. Le suivi de la mise en oeuvre de ce plan sera assuré par le Conseil national de l'air, au moins une fois par an.

La pollution aux particules fines a provoqué 238 000 décès prématurés dans l'Union européenne en 2020, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement (AEE) publié fin novembre.

Avec AFP. 

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