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L’accès aux médicaments, ou comment la question de l’égalité s’impose à la table des pharma

Si la crise sanitaire actuelle a causé plus de 900 000 morts en Europe, elle est avant tout l’illustration du formidable élan d’innovation du monde de la santé dans sa recherche de solutions à cette pandémie. Via ses investissements dans les thématiques Santé, Candriam a pour ambition d’identifier les entreprises les plus innovantes à même de découvrir et produire les solutions de demain.

Il convient de se réjouir de la force d’innovation et la rapidité avec laquelle les principaux des laboratoires pharmaceutiques producteurs de vaccins ont réagi et la mise sur le marché de 4 produits, moins d’un an après le début de la pandémie ! Pourtant, avec seulement 6% de la population mondiale aujourd’hui vaccinée, nous sommes encore loin des ambitions relayées en mai 2020, par Charles Michel, président du Conseil européen, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Shinzo Abe, Premier ministre du Japon, qui demandaient que le futur vaccin contre la COVID-19 devienne un bien public mondial. Difficultés d’approvisionnement et retard de livraison de la part des laboratoires mettent en lumière en Europe un élément essentiel auquel sont confrontés quotidiennement des millions de personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire : l’accès aux médicaments

Un droit universel...

Comme inscrit dans l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ».

...et encore bafoué !

Pourtant, la moitié de la population de la planète n’a pas accès aux services de santé essentiels. Plus de 930 millions de personnes dans le monde dépensent plus de 10 % de leur budget en dépenses de santé et environ 100 millions passent chaque année sous le seuil de pauvreté en raison de ces dépenses. Les inégalités d’accès aux soins de santé sont significatives entre les pays de l’OCDE et les pays à revenu faible ou modéré. Pour ces derniers, l’accès aux soins se fait par l’une des trois voies suivantes : un circuit privé de pharmacies locales et cliniques avec des traitements au prix très élevés ; un circuit public atrophié ou inexistant ; et enfin le circuit des ONG avec leur propres dispensaires ou en collaboration avec les autorités locales. De plus, l’assurance santé n’y existe pas ou avec une couverture très faible, rendant difficile et couteux l’accès aux traitements.

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