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En bref

Londres : le Fonds vert pour le climat débloque 87 millions d'euros pour le programme "EBRD Green Cities"

Le Fonds vert pour le climat et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement ont signé, ce mardi 2 juillet à Londres, un accord de 87 millions d'euros pour soutenir le programme "EBRD Green Cities". Son objectif : aider les pays en développement à identifier et faire face aux problèmes de changement climatique et environnementaux.

La "Funded Activity Agreement", accord signé hier au siège social de la BERD à Londres par Camilla Otto, directrice du co-financement des donateurs à la BERD, et par German Velasquez, directeur de la division Atténuation et Adaptation du Fonds vert pour le climat, a pour intention de soutenir le programme "EBRD Green Cities". 87 millions d'euros seront mis à disposition pour ce projet "Villes Vertes".

Selon le site de la BERD, les villes représentent environ 70 % de la consommation d'énergie et 80% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La manière dont les villes investissent dans les infrastructures municipales est de plus en plus considérée comme le meilleur moyen de réaliser les ambitions de l'accord de Paris de 2015 sur le climat. En clair, limiter le réchauffement en dessous de 1,5 degrés.

Le vent du changement

C'est dans ces conditions que la Banque Européenne de la Reconstruction et du Développement a décidé de lancer son projet "Villes vertes" en 2016. Ce dernier a pour objectif d'aider les villes à identifier les problèmes de changement climatique et environnementaux les plus pressants. Le soutien financier du Fonds Vert pour le climat, mécanisme de l'Organisation des Nations Unies, sera axé sur la promotion de l'action climatique dans les villes par la réduction de gaz à effet de serre et l'adaptation aux risques climatiques croissants. Ainsi que des investissements visant à limiter la pollution de l'eau, de l'air et des sols. Selon l'accord, neuf pays - l'Albanie, l'Arménie, la Géorgie, la Jordanie, la Moldavie, la Mongolie, la Macédoine du Nord, la Serbie et la Tunisie - peuvent, pour le moment, prétendre à un soutien. Yannick Glemarec, directeur exécutif du FVC, explique qu'"une grande partie de la croissance future des villes devrait se produire dans les pays en développement. Nous devons donc nous assurer que ces métropoles en expansion rapide sont construites avec des infrastructures résiliantes au climat et peu polluantes". 

Un puissant partenariat

Depuis la signature d'un accord-cadre en mai 2017, le partenariat entre les deux institutions ne cesse de croître selon Sir Suma Chakrabarti, président de la BERD. "Le partenariat FVC - BERD pour la transformation s'est renforcé. À ce jour, le Fonds vert pour le climat a soutenu 730 millions de dollars américains en faveur de six programmes de la BERD, générant une valeur de plus de 3,6 milliards de dollars américains. Notre partenariat couvre de vastes zones géographiques et des aspects de durabilité, ainsi que des mesures d'atténuation et d'adaptation - de l'irrigation durable au Maroc aux énergies renouvelables en Égypte, en passant par les lignes de crédit pour l'économie verte et les villes vertes dans nos pays d'opérations". Nandita Parshad, directrice générale du groupe sur les infrastructures durables déclare qu'elle"est très fière des réalisations des villes vertes de la BERD, mais nous reconnaissons que nous dépendons également de nos partenaires. Sans partenaires comme le FVC, nous ne pourrions pas améliorer la vie des gens et lutter à son tour contre le changement climatique et la pollution". 

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