©Masaaki Komori/Unsplash
INFO PARTENAIRE

Azickia : un fonds de dotation pour soutenir des projets à fort impact social

Spécialisé dans le financement de projets à fort impact social, le fonds de dotation Azickia a redistribué depuis 2019 environ 100 000 euros de dons à 14 associations.

"Encourager plus de tolérance et d’ouverture sur le monde et soutenir l’accès à de meilleures conditions de vie et opportunités pour toutes et tous". C’est la mission que se sont fixées, en 2019, Anaelle Azoulay et ses deux sœurs en créant Azickia, un fonds de dotation spécialisé dans le financement de projets à impact sociétal et social. « Pour nous, l’idée était de créer un organisme à but non lucratif de soutien de projets à impact social en France et à l’étranger, décrit Anaelle Azoulay. Le développement, l'autonomisation des populations et la réduction durable des inégalités et de la pauvreté doivent être au cœur des missions du projet ».

Plus précisément, les projets soutenus par Azickia doivent apporter des réponses durables, innovantes et réplicables à des enjeux identifiés autour de trois grandes thématiques : la santé, l’éducation et l’égalité des genre. « L’ambition est de contribuer à l’atteinte des 17 Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU », poursuit Anaelle Azoulay. Ces projets doivent être développés par des organismes à but non lucratif et à taille humaine, « avec un impact social fort des porteurs de projets engagés », ajoute-t-elle : « Nous fonctionnons beaucoup à l’humain. Les associations candidates doivent nous fournir des rapports d’impact, mais nous aimons aussi nouer un contact privilégié avec chaque porteur de projet, afin de s’assurer que nous partageons les mêmes valeurs et pour ensuite faciliter le suivi de l’impact ».

Des projets variés

La nature des projets soutenus par Azickia est très variée. Par exemple, le fonds de dotation accompagne depuis sa création l’association belge WAPA, qui œuvre à la réinsertion d'anciens enfants soldats dans des zones de conflit ou post-conflit. « Nos dons restent relativement modestes, de l’ordre de 5 000 euros par association et par an, précise Anaelle Azoulay. Cela nous permet de sélectionner avec soin non seulement une association, mais aussi un projet spécifique au sein de celle-ci, ce qui nous permet un suivi précis de l’utilisation du don et de son impact ». Pour WAPA, c’est un projet de réinsertion via un programme d’art-thérapie en Colombie qui a été retenu.

Un autre exemple d’organisation bénéficiaire est l'Institut Women Safe & Children, soutenu cette année pour son projet d'accueil de jour pour les femmes et enfants victimes de violences. « L’association collabore avec des psychologues, des assistantes sociales et des juristes pour fournir aux femmes concernées l'assistance nécessaire à la recherche de solutions adaptées à leur situation », détaille Anaelle Azoulay. Implantée dans la plus ancienne favela de São Paulo, l’association Arca a quant à elle mis en place un centre socio-éducatif pour les enfants et un centre d’orientation et de formations professionnelles. Pour la période 2024-2025, c’est le projet “Passe Emprego” qui a été soutenu par Azickia, précise Anaelle Azoulay : « Le "Pass Emploi" que souhaite mettre en place ARCA est un outil numérique qui leur permettrait d’avoir une meilleure visibilité sur le retour à l’emploi des jeunes de la favela prudente en formation mais aussi de mieux fédérer leur communauté d’entreprises et autres organismes partenaires au Brésil »

En tout, Azickia a distribué depuis sa création en 2019 près de 100 000 euros à 14 associations, dont la liste et les descriptifs sont consultables sur son site, où tout le monde peut aujourd’hui donner sans ticket minimum. « Historiquement, nous avons commencé avec des ressources personnelles, mais l’idée était d’élargir au don et à la générosité publique ».

Au-delà du soutien financier apporté aux projets à fort impact social, Azickia est aussi l’éditeur d’ILA Magazine, un média fondé sur les principes du slow journalism et du journalisme constructif. « L’ambition d’ILA est de prendre du recul par rapport à l’actualité, pour lutter contre le sensationnalisme des médias et le trop plein d’informations négatives, précise Anaelle Azoulay. Nous publions un ou deux articles en ligne par semaine dans un format long. Notre production est volontairement limitée, à la fois pour des raisons budgétaires et par choix éditorial, dans le but d'encourager le lecteur à consacrer le temps nécessaire à la lecture intégrale des articles ». Pour Azickia, qui lance cette semaine une campagne sur la plateforme de financement collaboratif KissKissBankBank pour le lancement d’une version papier d’ILA, ce principe du "slow journalism" résonne avec la recherche d’un impact long terme et les trois thématiques d’impact identifiées.

En partenariat avec Azickia.