Le syndicat intercommunal (SIVOM) du Haut Médoc, qui regroupe les communes girondines de Blanquefort, Bruges, Le Pian-Médoc, Le Taillan-Médoc, Ludon-Médoc et Parempuyre, a décidé de renoncer au plastique dans la restauration collective. Il utilisera, d'ici juin 2018, des barquettes "100% en fibre végétale" pour livrer à ses 35 restaurants collectifs, essentiellement scolaires, "plus de 1 million de repas par an".
Pour répondre à une demande des élus, lors de l'élaboration en 2016 d'un nouveau cahier des charges de son contrat avec le SIVOM, la société Ansamble avait proposé dans son offre de développer "une solution innovante de barquettes 100% végétales et compostables".
Des barquettes entièrement compostables
Ansamble a confié à la société Cellulopack, située à Castelsarrasin (Tarn et Garonne), le développement d'un "process d'élaboration de barquettes 100% végétales". La fibre végétale utilisée pour la fabrication de ces barquettes provient de l'usine International Paper implantée à Saillat, en Haute Vienne, précise le SIVOM. Des tests réalisés dès 2017 ont permis d'établir que ces barquettes, une fois broyées, sont entièrement compostables en quelques semaines.
A Bordeaux, le maire Alain Juppé s'est résolu à supprimer la vaisselle en plastique dans les cantines de la centaine d'écoles que compte la ville pour mettre un terme à des mois de polémique. Des parents et des conseillers municipaux d'opposition dénonçaient en effet le risque d'une migration de substances chimiques du plastique dans les aliments, malgré des analyses commanditées par la ville qui n'avaient détecté "aucun impact sur les activités des hormones".
Selon certains spécialistes, le chauffage des barquettes plastiques favoriserait cette migration de substances chimiques, tels que les perturbateurs endocriniens, néfastes pour la santé.
Avec AFP.