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Fermeture des voies sur berge à Paris, les avis divergent

Depuis l'annonce, par le tribunal administratif de Paris, de l'annulation de la fermeture des voies sur berge rive droite, les réactions politiques se multiplient.

C'est le feuilleton de la semaine. Depuis la décision, mercredi dernier, du tribunal administratif de Paris d'annuler la fermeture aux automobilistes des voies sur berge rive droite, les politiques se répondent.

De la part d'Anne Hidalgo, en premier lieu, qui a annoncé dans la foulée que la Ville ferait appel de cette décision et qu'elle prendrait "sans attendre" un nouvel arrêté de piétonnisation. Une mesure qui, dès son origine, a été présentée comme un outil de lutte contre la pollution, mais dont l'étude d'impact a fait l'objet d'"inexactitudes", selon le tribunal administratif. 

Une méthode trop brutale selon l'opposition

De la part de l'opposition, ensuite, qui a salué la décision de la justice par le biais notamment de la présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), qui a évoqué la brutalité de (la) méthode" de Mme Hidalgo, appelant à travailler ensemble sur "un scénario de piétonnisation douce". Si c'est principalement la démarche qui est reprochée à la maire de Paris, d'autres arguments sont avancés par les opposants, dont notamment un "engorgement de la ville", depuis la fermeture, fin 2016, de la voie Georges-Pompidou. 

Anne Hidalgo soutenue par le gouvernement

La mairie, de son côté, a annoncé avoir reçu le soutien du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, dont le cabinet reste "attentif si la ville de Paris ou d’autres collectivités rencontrent des difficultés sur la mise en œuvre de leur politique de lutte contre la pollution", rapporte Le Parisien. Ce matin, la secrétaire d'Etat rattachée au ministère de la Transition écologique, Brune Poirson, avait déjà assuré que le combat d'Anne Hidalgo contre la pollution de l'air rencontrait un écho "plus que favorable du côté du gouvernement", évoquant notamment le nombre de morts prématurées causées par la pollution de l'air en France. "Il y a une décision de justice qui a été prise, maintenant il appartient à la maire d'explorer toutes les voies de recours possibles", a-t-elle estimé.

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