Le 26 juillet 2018, le président de la Fédération Italienne des Apiculteurs Raffaele Cirone montre les abeilles d'une ruche sur une terrasse du centre de Rome
©Tiziana Fabi/AFP
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Des ruches urbaines installées à Rome pour étudier la pollution de l'air

À Rome, les scientifiques de la Fédération Italienne des Apiculteurs ont lancé un projet d'étude visant à utiliser des ruches urbaines pour mesurer la pollution de l'air dans la capitale italienne. 

Pour étudier la pollution de l'air dans la capitale italienne, les scientifiques de la Fédération Italienne des Apiculteurs (FAI), aidés par des carabiniers italiens (équivalent de la Gendarmerie française), ont implanté une quinzaine de ruches sur plusieurs toits du centre de Rome, ainsi que des instruments destinés à mesurer la teneur en particules fines de l'air, rapporte l'AFP. Leur but est de récolter des données dans le miel produit à partir des végétaux de la ville, puis de les comparer à celles des instruments de mesure de l'air.

Étudier la pollution urbaine grâce au miel

Selon Raffaele Cirone, président de la FAI, l'expérimentation vise à surveiller l'éventuelle présence de résidus nocifs des particules fines, de métaux lourds ou encore de micro-plastiques dans le miel. Les appareils de mesure renseigneront quand à eux sur le mouvement des particules entre les toits et le sol.

Ce projet permettra également de "faire un plan de la biodiversité végétale de Rome, la ville d'Europe où elle est la plus riche", précise M. Cirone. L'initiative pourrait être reproduite dans d'autres grandes villes italiennes touchées par la pollution atmosphérique, affirme Davide De Laurentis, général des carabiniers.