Selon cette information repérée sur The Epoch Times, tout a commencé au milieu des années 90 lorsque deux membres de l’Université de Pennsylvanie, Daniel Janzen et Winnie Hallwachs, se sont associés à une entreprise locale de production de jus d’orange, Del Oro, au Costa Rica, dans le but de redonner vie à des terres appauvries. 1 000 camions remplis de 12 000 tonnes de pelures et de chairs d'orange ont été déversés sur des terres stériles. L'idée de ce projet était de souligner l'importance de récupérer les déchets alimentaires végétaux, à l'heure où près d'un tiers de la nourriture est gâchée mondialement.
Une forêt dense après 15 ans
Seulement, un an après la signature du contrat, TicoFrut, une entreprise concurrente, a engagé une action en justice contre Del Oro, prétextant que la société avait "souillé un parc national". La Cour Suprême du Costa Rica lui donne raison et les terres sont alors délaissées pendant 15 ans. Mais la nature, elle, a fait son chemin : cette zone est désormais recouverte d'une forêt dense.
À la suite de cette découverte, plusieurs chercheurs de l’Université de Princeton, du Minnesota et de Pennsylvanie ont comparé deux zones au sein du parc : une première, qui n'a reçu aucun traitement, et la seconde, qui a accueilli les tonnes de pelure d'orange. Voici les principaux résultats - constatés en 2017 :
- Jusqu’à 3 fois plus de diversité des espèces de plantes forestières ;
- Une augmentation de 176 % de la biomasse en bois au-dessus du sol ;
- Une augmentation significative des niveaux de macronutriments dans les sols traités ;
- Une augmentation potentielle de la séquestration du carbone dans le sol ;
- Une augmentation de la fertilité des sols traités.
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