En mars dernier, deux entreprises de production d'huile de palme avaient poursuivi le ministre de l’environnement et des forêts qui a rendu plus difficile, grâce à un décret ministériel, l’obtention de permis pour étendre les plantations d’huile de palme.
Et le tribunal administratif a tranché : il a rejeté la demande des deux entreprises, qui avaient déjà détruit près de 9 000 hectares de forêt. Il a également reconnu le droit de vivre du peuple Auyu, un peuple autochtone de Papouasie occidentale.
Au total, ce sont 65 000 hectares de forêt vierge, soit une superficie presque quatre fois supérieure à celle de la ville de Milan, qui sont sauvés. Une victoire pour ce peuple autochtone et les associations internationales qui le soutenaient, à l'instar de Greenpeace.
Martina Borghi, responsable de la campagne forestière de Greenpeace Italie, a rappelé l'importance de cette terre pour le peuple Auyu.
La forêt qui est détruite pour produire de l’huile de palme n’est pas seulement l’endroit où le peuple Auyu trouve de la nourriture, des médicaments et des moyens de subsistance, c’est aussi l’habitat d’une flore et d’une faune uniques, endémiques à la Papouasie. Pour les Auyu, défendre leurs terres forestières devant les tribunaux est peut-être la dernière chance de sauver leur maison et leurs moyens de subsistance, leur culture et leur mode de vie.
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