Mme Poirson a rappelé que le principe de la consigne figure dans le projet de loi sur l'économie circulaire qui va être examiné au Parlement à partir de la mi-septembre. "On en est à discuter des modalités de mise en œuvre. Je n'ai pas toutes les réponses", a-t-elle dit. Mais "je veux que ce soit un système qui soit rentable économiquement, rentable écologiquement et qui soit aussi efficace et utile".
La secrétaire d'Etat souhaite aussi "que les recycleurs, qui ont un rôle fondamental à jouer (...) soient au coeur du dispositif, de même que les collectivités". Interrogée sur la mise en œuvre pratique de cette consigne pour les bouteilles plastiques, "j'espère avant la fin du quinquennat", a-t-elle répondu. "Ça met du temps, il faut rassembler l'ensemble des acteurs, il faut se mettre tous d'accord sur un système et ensuite le déployer (...) Il faut construire les machines, il faut les déployer, tout ça met un peu de temps."
Par ailleurs, s'agissant des déchets du bâtiment, Mme Poirson a affirmé qu'il fallait "renforcer et densifier le maillage des déchetteries"."En France, il y a environ 4.500 déchetteries, mais seulement 400 déchetteries professionnelles, ça ne suffit pas", a-t-elle souligné.
Le projet de loi sur l'économie circulaire prévoit une reprise gratuite des déchets du bâtiment, à condition qu'ils soient préalablement triés. "On ne recycle que 2 % du verre plat" et "2 % des moquettes", a déploré la secrétaire d'Etat.
La mise en place d'une filière pollueur-payeur pour les déchets du bâtiment se fera "soit par le biais d'une interprofessionnelle, soit par le biais d'un éco-organisme", a-t-elle indiqué, au lendemain d'une rencontre avec les acteurs de la filière du bâtiment.
Avec AFP.
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