Sa saison
Dans la cressonnière, qui date du 19ème siècle, de Marie-Line et Philippe DESERT à CLERES en Seine-Maritime, qui fournissent notre chef, la récolte se fait de septembre à mai.
Son histoire
Le cresson est cultivé un peu partout, de l’Europe, à l’Asie jusqu’à la Chine au nord et au Pakistan au sud, et l’Afrique du Nord. La découverte des bénéfices nutritionnels du cresson date de l’antiquité. Chez les grecs et les latins, le cresson était un aliment courant, ingrédient de base populaire (souvent consommé avec du pain), il était connu pour ses vertus revigorantes et détoxifiantes.
Son mode de consommation
Les feuilles de cresson frais sont consommées comme celles des épinards, en salades, en soupes et en purées. Il peut aussi être haché, comme du persil par exemple, sur des pommes de terre grillées. Le cresson peut être pris sous forme de jus à boire. Il est aussi proposé en flacons ou en ampoules buvables dans les parapharmacies ou magasins de diététique.
Ses qualités nutritives
Le cresson est un super aliment pour ses qualités nutritionnelles En 2014, le CDC (Centers for Deasease Control and Prevention) américain a calculé l’apport de 47 fruits ou légumes (pour une même quantité de calories) pour les 17 nutriments prioritaires. Conclusion : le cresson arrive en tête avec l’indice 100 (mieux que le choux kalé à 49, le brocoli à 33 et la carotte à 22, par exemple. C’est notamment une source de calcium, de fer, riche en manganèse, en fibres, en vitamines C et B9. Fortement protéiné (plus de 30 % de la matière sèche) il apporte tous les acides aminés essentiels.
Son poids carbone
Le poids carbone du cresson local et de saison est relativement faible, seulement 520 gr de CO2 par kilo de produit. En revanche, hors saison et d’origine lointaine son poids carbone est multiplié par 7.
La recette de Flore MADELPUECH présente un faible poids carbone de seulement 254 gr de CO2 et autant de calories par couvert.
Pour limiter le gaspillage
Commercialisé en bottes le cresson génère peu de gaspillage.
Sa culture permet de réduire la teneur en nitrates dans l’eau, ce qui est très utile dans les régions où celle-ci est élevée. Consommer du cresson c’est soutenir une culture écologiquement favorable.