©Biom Paris
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Biom Paris : un balai-brosse pour les toilettes écolo et made in France

Un balai-brosse pour les toilettes qui aurait un impact moindre pour la planète. Voilà l'idée originale de Sandra Legel, fondatrice de Biom Paris. Zoom sur cette initiative.

Etes-vous attentifs à l’impact sur l’environnement de ce qui trouve dans votre maison ou appartement ? Si oui, restez-vous éco-responsable jusque dans vos toilettes ? Sandra Legel, la fondatrice de Biom Paris a eu un déclic en les nettoyant et s’est interrogée sur le caractère éco-responsable de son balai-brosse en plastique. Devant la difficulté à trouver une alternative durable à la brosse en plastique, elle a décidé d’en créer une plus éco-responsable. "Il y a des gens qui tournent cela en dérision. Pourtant chaque personne, chaque société possède une brosse pour les toilettes."

Zéro goutte

Premier problème : les gouttes d’eau qui tombent sur la cuvette et sur le sol lorsque l’on utilise un balai classique. L’entrepreneure d’origine hollandaise, avec l’aide d’une agence d’écoconception (la coopérative Mu), a fait le calcul. Selon ces chiffres, trois gouttes sur la lunette des WC, cela correspond à 2700 litres d’eau gaspillés par an, et – avec trois feuilles pour essuyer – l’équivalent de 30 000 arbres abattus par an, à l’échelle de la France. "Avec notre brosse, il n’y a plus de gouttes qui tombent. On n’a donc plus besoin de papier toilette pour essuyer la lunette des toilettes ou le sol et tirer inutilement la chasse d’eau. Ce n’est pas une 'brosse intelligente', mais on a réfléchi à comment on pouvait faire une brosse plus efficace, plus esthétique et durable. J’ai l’impression que j’ai fait du mieux possible." Pour éviter ces fameuses gouttes, la marque s’est inspirée de la nature : l’écoulement est facilité par les nervures incrustées, comme sur les feuilles d’un arbre.

Des matières responsables

Les brosses de Biom Paris sont composées de matière biosourcée (faite à partir de déchets de betteraves et d’algues brunes de Saint Malo) ou de plastique recyclé. "C’est la deuxième vie de la brosse. Elle a été faite à partir de vieux mobilier de jardin, seaux ou pelles."  Une idée qui n’a pas été facile à mettre en œuvre, les industriels ayant du mal à changer leurs habitudes, explique la fondatrice. "Utiliser d’autres matières que le plastique c’est possible. Mais le problème c’est que les industriels et les investisseurs ne veulent pas forcément". Mais l’entrepreneuse n’a pas laissé tomber et a fini par trouver des usines françaises acceptant d’injecter ces nouvelles matières. Peu d’impact pour la brosse elle-même donc, mais cela ne suffit pas. "Il faut utiliser du vinaigre blanc de préférence plutôt que des produits qui peuvent être nocifs pour la planète. L’impact se joue également là", rappelle-t-elle.

Affaire à suivre

Sandra Legel ne compte pas s’arrêter là. "Après ‘bbb La Brosse’, il y aura toute une gamme salle de bains inspirée de la nature, éco-conçue et made in France. On travaille également avec notre équipe pluridisciplinaire sur un nouveau type de papier toilette et des éponges biomimétiques. L’objectif est que les gens portent plus d’attention à cette pièce oubliée, où nous passons plus de 2 ans de notre vie !"

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