L'Atelier des Lumières, à Paris, propose à partir de vendredi au public une "immersion" dans les oeuvres du grand photographe anglais Jimmy Nelson consacrées aux derniers peuples indigènes, dans le cadre d'un cycle d'expositions dédiées à notre planète.
Après les photos de Yann Arthus-Bertrand, "The Last Sentinels" (les dernières sentinelles) invite le visiteur à rencontrer ces communautés à travers une centaine de photographies et de films pris par Jimmy Nelson lors de voyages sur les cinq continents.
"Les peuples indigènes sont un peu mes héros, peut-être nos héros. Alors qu'ils représentent moins de 5% de la population mondiale, ils préservent 80% de la biodiversité", déclare le photographe à l'AFP.
Les portraits des Wodaabe (République démocratique du Congo), Kaluli (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Maoris (Nouvelle-Zélande), Tchouktches (Russie) ou encore des Q'ero (Pérou) sont projetés sur les murs de 10 mètres de haut de l'Atelier, installé dans une ancienne fonderie du XIXe siècle, dans un quartier de l'est parisien.
Comme c'est la règle pour les expositions réalisées dans ce lieu, les couleurs et les sons envahissent tout l'espace, plongeant le visiteur dans une expérience immersive.
Composée de six chapitres, le "voyage" aux côtés des "dernières sentinelles" dure une quarantaine de minutes et emmène le visiteur d'un lieu qui lui est familier, la ville, jusqu'au bout du monde, où la nature est reine.
L'exposition se tient jusqu'au 31 octobre, en soirée (à partir de 18H30) et fermera tôt pour tenir compte du couvre-feu imposé à partir de samedi en Ile-de-France.