Vidal n'envisage pas pour le moment de "fermeture généralisée des universités"

La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a écarté mercredi pour le moment une "fermeture généralisée des universités" malgré la recrudescence de l'épidémie de coronavirus.

Jusqu'à présent "quelques dizaines de sites ont été fermés", souvent par des écoles n'ayant qu'un seul bâtiment comme Sciences-Po Reims, a-t-elle indiqué sur Europe 1.

Santé publique France a récemment souligné qu'un tiers des clusters se trouvaient désormais dans les écoles et les universités, sans différencier les deux.

"On sait que la contagiosité des étudiants est plus forte que celle des enfants, notamment en raison de leurs activités extérieures", a affirmé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer dans un entretien au Figaro mercredi.

"Il y a évidemment des contaminations observées dans les universités", a de son côté répondu Frédérique Vidal, laissant entendre qu'elles avaient souvent lieu en dehors des établissements.

"Quand il y a un cas avéré, c'est facile de tester la promotion entière", a-t-elle dit.

"Quand on parle d'une université, il y a souvent une quinzaine de bâtiments sur des sites différents", a souligné Mme Vidal, précisant que c'est le président d'université, en lien avec les préfets et autorités de santé, qui décide d'une fermeture totale ou partielle quand des cas sont avérés.

"Pour le moment, il n'est absolument pas envisagé de dire que l'on referme l'ensemble des universités", "pas de fermeture généralisée", a-t-elle assuré, insistant sur l'importance du "présentiel" et du lien social pour les étudiants.

"Les universités et les équipes pédagogiques ont travaillé tout l'été pour préparer cette rentrée", a-t-elle insisté.