Vélib': Attaqué par Smovengo, JCDecaux dénonce des "contre-vérités"

Attaqué la semaine dernière par l'opérateur Smovengo pour justifier des retards de mise en service du nouveau Vélib', le groupe JCDecaux a dénoncé lundi des "contre-vérités inacceptables", en répondant par des chiffres à cette "tentative de diversion".

Smovengo, "plutôt que d'assumer ses responsabilités, met en cause" le groupe JCDecaux et la Ville de Paris, s'insurge dans un communiqué le groupe JCDecaux, opérateur du dispositif de vélo en libre-service dans sa première version.

"Quelques données répondent factuellement à cette tentative de diversion", ajoute le groupe qui affirme qu'"au 31 décembre, JCDecaux a démonté 548 stations. Smovengo a été en faculté de n'en ouvrir que 65, et au 1er mars, JCDecaux a démonté 797 stations. Smovengo a été en faculté de n'en ouvrir que 324".

Smovengo "n'a toujours pas démarré les travaux sur 177 des stations qui lui ont déjà été transférées et ne les a toujours pas achevés sur 245 autres", ajoute le groupe qui assure que les "chiffres sont têtus et démontrent que le retard de Smovengo lui est totalement imputable".

"Déployer un projet de cette envergure nécessite de l'anticipation, des compétences et de l'expérience ainsi qu'une forte implication des équipes", assène le groupe qui en 2007 "avait su installer et électrifier, ex nihilo, 750 stations et déployer plus de 10.000 vélos en 4 mois et demi".

Vendredi, Smovengo avait affirmé que le retard pris dans le déploiement des installations du Vélib'2 était dû à "plusieurs raisons, souvent non imputables à Smovengo", en citant notamment "l'important retard pris par JCDecaux dans le démontage" des anciennes stations.

ff/jmt/fm

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