La ville de Saint-Raphaël (Var) a désigné mercredi parmi ses élus un référent "antibureaucratie" chargé de "lutter contre les lourdeurs administratives", une initiative présentée par son maire comme une première en France.
Cela vise à "alléger le quotidien" des 35.000 habitants (100.000 en été) "en facilitant et fluidifiant" les procédures administratives, a expliqué à l'AFP Frédéric Masquelier, maire LR de cette station balnéaire.
Avocat de profession, l'édile estime que les élus locaux peuvent contribuer à lutter contre la bureaucratie car "ils produisent eux-mêmes un certain nombre de normes".
L'actuel délégué aux relations avec les usagers du service public a donc été désigné "référent antibureaucratie" mercredi en Conseil municipal.
Son rôle sera d'aider à raccourcir les procédures administratives, "excessivement longues", selon le maire et de relever les dysfonctionnements et les excès de normes.
Le maire qui souligne qu'avec le numérique "il y a déjà de la simplification et de l'accélération" dans les procédures, rappelle la devise en vigueur au sein de sa mairie: "le oui est le principe, le non est l'exception et doit être motivé".
S'il juge que les mesures de simplification administrative ne sont pas allées assez loin, car "on dit mais on ne fait pas", M. Masquelier estime que son homologue cannois David Lisnard, nouveau président de l'Association des maires de France, "a montré la voie sur cette question, une voie qu'il faut suivre".