Transats et parasols en bords de Seine: c'est reparti pour Paris Plages

Des enfants grimpent un mur d'escalade, leurs parents se dorent au soleil sur des transats, les plus sportifs font du roller en bord de Seine: c'est reparti pour deux mois de Paris Plages, la très populaire opération estivale de la capitale.

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a lancé officiellement samedi la 17e édition de cette manifestation appréciée chaque année par des dizaines de milliers de personnes, qui aura lieu jusqu'au 2 septembre au coeur de la capitale ainsi qu'au bassin de la Villette où une baignade est ouverte.

"C'est le must de l'été, l'accessoire indispensable", s'amuse l'élue parisienne en distribuant quelques plans de Paris Plages, disponibles sur des stands de la Ville, où est détaillé le programme.

Au menu, 800 transats, 500 parasols, 52 palmiers et une trentaine d'animations, gym, pétanque, tyrolienne, bédéthèques, jeux de société, bistrots, etc.

Il y aura aussi quelques nouveautés : un stand de golf avec un petit parcours de +putting+, des activités sur le thème de l'archéologie et un simulateur de fouilles en partenariat avec le Louvre.

La Cité des Sciences va aussi proposer des ateliers de robotique et d'électronique et le Museum national d'histoire naturelle exposera le "fémur de 2,20m d'un T-Rex".

"Merci pour Paris Plages !", lance Valérie en promenant son barzoï, immense lévrier. "Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas partir en vacances. Ici, dans le centre, ce sont les vacances dans la ville", dit la quadragénaire qui demande à la maire "plus d'endroits pour promener les chiens".

- "C'est chouette" -

Les "quais de Seine sont faits pour être piétons", en profite pour dire Mme Hidalgo, en référence à cette voie Georges-Pompidou interdite depuis deux ans à la circulation motorisée, objet d'une longue polémique et de batailles juridiques toujours en cours.

"C'est l'été, mais nous sommes confrontés à Paris à des vagues de chaleur quand même inhabituelles dans leur durée. C'est toute l'adaptation de la ville au changement climatique qui se joue là aussi", ajoute-elle en estimant que lutter contre la pollution est une "obligation morale".

Christopher May, retraité de San Francisco (Etats-Unis) et "attentif" aux questions d'environnement, habite régulièrement à Paris : les quais piétons, "c'est merveilleux. Il faut faire bouger les choses pour que les comportements changent", dit-il.

Fatiha Galfout est venue avec ses trois enfants, le plus tôt possible, pour trouver de la place sur les transats. "C'est vraiment un bonheur", dit-elle.

"Ici, c'est un endroit pour les familles, pour ceux qui ont envie de respirer, un ilôt pour se rafraîchir", se réjouit la maire.

Une joggeuse boit de l'eau dans une des fontaines à disposition. Louise, un mois et demi, profite de ses premières sorties dans les bras de son père. Des enfants s'éclaboussent sous des brumisateurs. "C'est chouette", constate un quinquagénaire, bien enfoncé dans son transat.

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