Trajets moins polluants: les applis de guidage vont devoir aider

L'Assemblée nationale a demandé samedi que les applications de guidage routier informent leurs usagers de l'impact écologique de leurs déplacements et proposent des alternatives, dans le but de réduire la pollution.

Cette disposition a été adoptée à l'unanimité grâce à un amendement du co-rapporteur Jean-Marc Zulesi (LREM), lors de l'examen en première lecture de dispositions sur les transports de la future loi climat.

Selon ce texte, "les services numériques d'assistance au déplacement sont tenus d'informer de façon complète les utilisateurs des impacts environnementaux de leurs déplacements".

L'objectif est de "mieux informer les automobilistes dès lors qu'existent des alternatives pertinentes à leurs déplacements habituels ou occasionnels, via les calculateurs d'itinéraires aujourd'hui très couramment utilisés", selon l'exposé des motifs du texte.

Ces populaires "applis" devront par exemple indiquer la présence d'une Zone à faibles émissions (ZFE), informer des restrictions à la circulation qui s'y appliquent, et fournir des informations incitant à "effectuer tout ou partie du trajet sans véhicule individuel".

Elle ne devront également pas "favoriser exclusivement l'utilisation du véhicule individuel".

Ces services numériques devront aussi éviter de renvoyer les automobilistes sur des "voies secondaires non prévues pour un usage intensif", allusion aux quartiers paisibles qui peuvent se retrouver envahis s'ils se trouvent recommandés par les applis de guidage.

Ces conseils aux automobilistes voulant éviter des bouchons sur des voies principales génèrent "de nombreuses nuisances dans des zones résidentielles calmes ou sensibles (écoles etc.)"

Les obligations précises de ces applications de guidage devront être définies par décret, après consultation des acteurs du secteur.

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