Les imprimantes 3D ont-elles un rôle à jouer pour réduire l'impact négatif du secteur de la construction sur l'environnement ? C'est en tout cas ce qu'estime la société italienne 3D WASP. Cette dernière a présenté, le 6 octobre dernier, une nouvelle maison construite à partir de matériaux locaux grâce à une imprimante 3D. Les murs de l'habitation située près de Bologne et baptisée Gaïa, sont constitués d'un mélange composé "à 25 % de terre récupérée sur le site de construction (dont 30 % d'argile, 40 % de boue et 30 % de sable), à 40 % de paille de riz, à 25 % d'écorce de riz et à 10 % de chaux hydraulique". Son toit est quant à lui en bois tandis que son sol est le seul élément en béton de la structure.
Au total, cette "maison durable" mesure 20 mètres carrés et possède des murs de près de 40 centimètres d'épaisseur. Selon ses créateurs, "elle ne nécessite ni chauffage ni climatisation", peu importe la saison grâce à son isolation couplée avec un "système de ventilation naturel". Gaïa n'a demandé que "quelques semaines" pour être construite, pour un coût de seulement 900 euros. L’entreprise italienne a prévu de commercialiser ce modèle à d'autres sociétés par l'intermédiaire du kit "Maker Economy Starter Kit " qui contiendra tous les outils nécessaires à la construction de Gaïa dont l'imprimante 3D "Crane WASP".